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Le Marocain et la Bolivienne : de l’amour à la mort

Il est encore à la fleur de l’âge, vingt-huit ans. Il est technicien spécialisé dans une entreprise du secteur de la distribution des matériels roulants. Et tout l’avenir semble lui ouvrir les bras. Mais tout a été chamboulé en quelques clics sur le clavier de son PC. Il surfe sur le Net, en quête d’une rencontre virtuelle. Il la rencontre en ce jour du mois de mars, c’est une Bolivienne qui séjourne au Maroc, à Béni Mellal, pas loin de la cascade d’Ouzoud. Riche, séjournant également en Suisse, elle est son aînée de vingt et un ans. Au fil du «chat» quotidien, il tombe amoureux d’elle. Un amour qui l’encourage à aller chez elle à Béni Mellal. Il la trouve. C’est le plus beau jour de sa vie. Depuis, ils se voient souvent. Il l’aime à la folie. Trois mois plus tard, en juin, il lui propose le mariage. Elle accepte. Plein de joie, il informe ses parents de ce qu’il a décidé.  Ces derniers refusent. Ils n’acceptent pas que leur enfant, encore jeune, soit marié à une femme plus âgée que lui. Pire encore, à Béni Mellal, ils apprennent que la Bolivienne est une droguée, alcoolique et lesbienne et appartient à une secte qui privilégie la sorcellerie. Vrai ou faux ? Rien ne le prouve, précise une source policière. Sept mois plus tard, à la fin de septembre. Tous deux voyagent à Mirleft, un petit village situé à 140 km d’Agadir, entre Tiznit et Sidi Ifni. Ils louent, pour cinq jours, une villa au quartier Widadyate. Le premier jour passe sans incident. Lors du deuxième jour, elle lui dit qu’un ami à elle va leur rendre visite. Il n’accepte pas. Elle insiste. Il ne cède pas. Alors elle le mit dehors et ferme la porte. Le jeune homme frappe sans cesse. La Bolivienne saisit un couteau, ouvre la porte et le menace. Soudain il se jette sur elle, lui arrache le couteau, la pousse vers l’intérieur, lui ligote les mains et les pieds, l’enferme dans un placard, l’enroule dans des draps et ferme la porte et part. Trois jours plus tard, les locataires de la villa la découvrent corps sans âme, en début de décomposition. L’autopsie révèle qu’elle est morte par étouffement. Quinze jours plus tard, le jeune homme est arrêté à Chaouen. Il n’a pas cru l’avoir tuée.

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