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Marrakech : Mort à cause d’un butin mal partagé

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Nous sommes le dimanche 11 novembre, vers le début de l’après-midi. Dans la commune rurale Ouled Hassoune relevant de la préfecture de Marrakech, les éléments de la gendarmerie royale effectuent, comme à l’accoutumée, une ronde routinière.

Ils recherchent des malfrats, soûlards, drogués, agresseurs, trafiquants de drogue… mais ils ne s’attendaient sûrement pas à faire cette découverte macabre.

Effectivement, dans une ferme agricole, les limiers de la gendarmerie royale de la commune d’Ouled Hassoune découvrent le cadavre d’un être humain de sexe masculin. Les limiers de la gendarmerie technique et scientifique se dépêchent sur la scène du crime, y cherchent les preuves et les indices matériels permettant d’aider les enquêteurs à tirer rapidement l’affaire au clair. Tout d’abord, le constat d’usage que les enquêteurs viennent d’effectuer sur le cadavre leur montre qu’il s’agit bel et bien d’un meurtre.

En effet, le corps de la victime porte de graves blessures causées par une arme tranchante. A l’aide des témoins, les enquêteurs arrivent à identifier la victime. Il s’agit d’un adolescent issu du douar Tassaât, âgé de seize ans. Il accompagne souvent, selon les témoins, un jeune du douar qui a disparu de chez lui depuis le vendredi 9 novembre. Les enquêteurs tiennent une bonne piste. Ils se rendent ainsi chez ses parents pour avoir des informations sur le lieu où il se réfugie.

Alors que la mère de l’ami du défunt affirme aux enquêteurs qu’elle n’a pas de nouvelles de son fils qui a disparu depuis deux jours, le téléphone sonne. A l’autre bout du fil, son fils. Les enquêteurs lui font signe d’activer le haut-parleur. Son fils lui explique qu’il a commis un meurtre et qu’il a pris la fuite vers Dakhla pour séjourner chez sa tante. Les limiers d’Ouled Hassoune alertent sur-le-champ leurs collègues de Dakhla et leur révèlent l’adresse de la tante. Sans trop de difficultés, les gendarmes de Dakhla sont allés cueillir le meurtrier, âgé de dix-huit ans, repris de justice.

Le mobile du crime porte sur un malentendu concernant le partage d’un butin puisqu’ils sont tous les deux des malfrats.

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