La jeune femme, ouvrière domestique chez une famille au quartier Beauséjour, à Casablanca, rentrait chez elle après une longue journée de travaux. Presque à mi-chemin, elle est interpellée par un jeune homme avec de mauvaises intentions.
Elle commence à le supplier de la laisser partir. Mais lui voulait profiter de son corps. Voyant qu’elle refuse catégoriquement, le jeune homme, visiblement drogué, dégaina un couteau. Craignant d’être poignardée, elle l’a accompagné sans plus rien dire. Il l’a conduite jusqu’à un immeuble, l’obligeant à y entrer. Et là, il abuse d’elle sauvagement avant de la relâcher après avoir assouvi son besoin bestial. Aussitôt, la victime hèle un taxi pour aller porter plainte devant les limiers du district de Hay Hassani qui l’ont accompagnée jusqu’à l’immeuble où elle a été violée. Les enquêteurs commencent par le visionnage de l’enregistrement de la caméra de surveillance installée à l’entrée de l’immeuble. Ainsi, ils vont facilement identifier le violeur. Cependant, il n’y a plus aucune trace de ce dernier.
Une note de recherche fut diffusée à l’échelle nationale contre lui. Au fil des jours, une information tombe chez les policiers. Le violeur en question séjourne à El Jadida ! Alertés, les éléments de la police de la capitale de la région de Doukkala vont l’arrêter à la sortie d’une boîte de nuit. Il a été conduit à Casablanca pour être mis entre les mains de la police de Hay Hassani. Sa mère, une ex-fonctionnaire du ministère de la justice, aujourd’hui à la retraire, se déplace au commissariat pour protester contre les flics. Pour elle, la plainte n’était qu’un coup monté par la victime contre son fils. Mais un réflexe de limier, qui a pointé discrètement cette femme vociférant, à l’air menaçant, va découvrir qu’elle faisait l’objet de notes de recherche pour émission de plusieurs chèques en bois. Elle est tout de suite mise en garde à vue, et ne va être relâchée qu’après avoir payé les sommes des chèques. Son fils, lui, a été gardé en détention préventive en attendant qu’il comparaisse devant la chambre criminelle près la Cour d’appel.