Faute d’apporter des réponses, la dernière audience tenue hier mercredi par la chambre correctionnelle auprès du Tribunal de première instance de Casablanca, n’a fait qu’accroitre la confusion.
D’après le témoignage de deux représentants de Wana, l’opérateur n’aurait pas constaté le détournement de trafic et n’aurait pas dressé de rapport à ce sujet. Une descente des experts de l’Agence nationale de réglementation des télécommunication, accompagnés d’éléments de la police judiciaire avait, néanmoins, abouti à la saisie de matériel susceptible d’être utilisé pour détourner illégalement le trafic téléphonique.
Le bout du tunnel semble, finalement, encore loin pour ce procès. L’affaire a été reportée à mercredi prochain, 28 janvier.