Pour un oui ou pour un non, le mari perdait le contrôle de ses nerfs et malmenait sa conjointe. Ce jeudi 8 mars il s’est de nouveau défoulé sur sa pauvre femme. C’en était trop !
Nous sommes dans la commune rurale Sebt Ennabour relevant de la province de Sidi Ifni, région de Guelmim-Oued Noun. Ce jeune homme, «un guerrab» (un marchand sans autorisation de boissons alcoolisées), repris de justice, ne supportait plus d’apprendre que sa sœur soit maltraitée par son mari. A chaque fois, et pour la moindre raison, ce quadragénaire battait sa femme au point qu’elle retournait au foyer paternel. Son beau-frère a beau lui demander d’être indulgent avec sa femme et de se comporter dignement avec elle. En vain. Pour un oui ou pour un non, le mari perdait le contrôle de ses nerfs et malmenait sa conjointe.
Mais, ce jeudi 8 mars (Journée internationale de la femme, ndlr), le beau-frère s’est de nouveau défoulé sur sa pauvre femme. C’en était trop ! Armé d’un couteau, il a emprunté le chemin à destination du domicile de sa sœur. Quand il a frappé à la porte, c’est son beau-frère qui lui a ouvert. Visiblement il n’était pas content de cette visite et il le lui a fait savoir. Alors tous les deux ont commencé à s’échanger les injures. Outré au plus haut point, le beau-frère a saisi un couteau qu’il dissimulait sous ses vêtements. Le mari a reculé et le beau-frère a avancé vers lui pour lui asséner un coup fatal. Le mari est tombé par terre, gisant dans une mare de sang. Le beau-frère a pris la poudre d’escampette. Alertés, les éléments de la gendarmerie royale de la région se sont dépêchés sur la scène du crime et ont effectué les premiers éléments de constat d’usage avant d’aller à la recherche du mis en cause. Le cadavre a été évacué vers la morgue pour être autopsié et le meurtrier a été arrêté le même jour pour être traduit, dimanche 11 mars, devant le parquet général près la Cour d’appel d’Agadir.