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Un amour qui finit en drame

Peut-on imaginer qu’une histoire d’amour peut naître dans les cendres des calamités et malheurs ? Brahim n’en a jamais cru. Comment l’histoire avait-elle commencé? Cet ingénieur d’Etat était à son trente-sixième printemps, quand il a été envoyé par l’établissement immobilier qui l’embauche à Fès pour veiller sur ses structures immobilières à Al Hoceïma. Il était encore célibataire et ne pensait pas se marier. Bref, il préférait profiter le maximum de sa jeunesse. Une fois arrivé à la ville sinistrée, il a commencé son travail sur le terrain. Un travail qui était très rude et qui l’obligeait à prendre quelques moments de détente  afin de reprendre avec abnégation. C’était dans ces moments qu’il avait croisé Samira. Cette fille qui était à sa vingt-deuxième année, rendait visite à sa sœur. Quand ils ont échangé leurs regards, il a eu un coup de foudre.  Peut-être. Samira qui a remarqué son émoi, lui a lancé un sourire. Comme si elle l’encourageait à lui parler. Deux mots doux étaient suffisants pour qu’elle lui ouvre son cœur. Depuis, entre eux, un amour mutuel est né et a commencé, au fil du temps, à grandir. Et l’idée du mariage a commencé à germer dans la tête de Brahim. Mais il était encore tôt. Au moins pour lui.
Plus de trois ans plus tard, en juillet 2007, ils ont convolé en justes noces, ont loué un appartement au quartier Narjis, à Fès et ont commencé à vivre sous le même toit conjugal. Et Samira a découvert l’autre face de son mari. Il était un soûlard qui ne rentrait chez lui qu’après avoir passé quelques heures au bar. C’est une habitude qui l’agaçait, la poussant à lui reprocher de n’avoir pas accordé la moindre importance à son foyer et à l’avenir de leur relation.
« Nous devons acheter un appartement et ne pas rester locataires… », lui disait-elle à chaque fois. 
Mardi 4 mars. Brahim a quitté son travail et a rejoint ses amis au bar. Une fois la tête pleine, il est rentré chez lui. En criant, sa femme, qui était à son septième mois de grossesse, lui a répété le même refrain. Et comme si elle a été attaquée par une crise d’hystérie, elle n’a pas cessé de crier.  Elle a fini par perdre connaissance. Brahim est entré à la cuisine, a pris un oignon pour l’aider à reprendre connaissance. En se réveillant, elle s’est remise à crier à haute voix. Brahim a essayé de lui boucher la bouche. En vain. Sous l’effet de l’alcool, il lui a serré le cou pour qu’elle se taise. Effectivement, il est arrivé à la faire taire. Non pas provisoirement, mais pour toute la vie. Bref, il l’a tuée, ainsi que son futur bébé…

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