Faits-Divers

Un individu condamné pour trafic de cocaïne

Fayçal, ce jeune homme, issu d’une famille indigente de la ville de Marrakech, n’a jamais imaginé devenir riche. Il y a plus d’un an, ses poches étaient toujours vides. Seulement, dès qu’il a rencontré «le Hollandais», sa vie a changé. Comment ?
Nous sommes au tribunal de première instance de Marrakech. Au box des accusés à la chambre correctionnelle, se tenait Fayçal. Son complice, Saïd et l’amante de celui-ci, étaient également présents. Comment est-il arrivé là? Les éléments de la brigade anti-drogue de la police préfectorale de la ville de Marrakech détenaient les informations qui faisaient état qu’un jeune homme se déplaçait à bord d’une Mercedes Sport et rencontrait des cocaïnomanes dans les boîtes de nuit et les appartements aménagés pour l’accueil des touristes et leur vendait leur dose de cocaïne. Rapidement, les limiers de l’anti-stup se sont lancés à la recherche du dealer, Fayçal. Quand ils l’ont croisé à bord de sa Mercedes, ils ont tenté de l’arrêter. Mais, en vain. Puisqu’il est arrivé à s’éclipser après avoir démarré à grande vitesse. Cependant, les investigations se sont poursuivies  jusqu’au moment où les enquêteurs sont arrivés à trouver l’appartement où il demeure. Un indic les a informés que le mis en cause vivait au quartier Al Izdihar, route de Safi. Suite aux instructions du procureur du Roi près le Tribunal de première instance de la ville ocre, les limiers ont effectué une descente à l’appartement. Et ils ont mis la main sur Fayçal, ainsi que sur un autre jeune homme, Saïd, qui l’aidait à liquider la cocaïne. La police a interpellé également l’amante de Saïd. La perquisition effectuée par les enquêteurs à l’intérieur de l’appartement a été soldée par la saisie de 45 doses de cocaïne et une petite balance électronique. «C’est le Hollandais qui m’approvisionnait», a précisé Fayçal devant la chambre correctionnelle. Fayçal a affirmé n’avoir pas la moindre idée sur la provenance de la cocaïne.« Je rencontrais le Hollandais qui me remettait la marchandise avant de disparaître», a-t-il expliqué à la barre. Saïd qui travaillait pour le compte de Fayçal a nié avoir contact avec le Hollandais. «C’est Fayçal qui me donnait la cocaïne. Contre chaque dose vendue je recevais une commission», a-t-il affirmé. Quant à l’amante, elle n’était ni toxicomane ni dealer. C’est la raison pour laquelle, elle n’a été condamnée qu’à deux mois de prison avec sursis. Alors que Fayçal et Saïd, ils ont été condamnés à cinq ans de réclusion criminelle.

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