Faits-Divers

Un quatuor mis sous les verrous pour vol d’un million de dirhams

Nous sommes à Aït Melloul, à douze kilomètres au sud de la ville touristique Agadir. C’est là que les quatre amis, A. T, Y. C, A. K et H. K se rencontraient souvent pour, d’une part, consommer de la drogue et s’enivrer et d’autre part planifier les agressions et les attaques qu’ils devaient commettre contre des victimes pour leur subtiliser de l’argent, des bijoux en or et des téléphones portables, ainsi que tous autres objets précieux qu’elles portaient sur elles. Vu leur professionnalisme, ils ne ciblaient que les victimes qui portaient d’importantes sommes d’argent et des bijoux très précieux. Ils ne ciblaient jamais les pauvres. Cependant, leur dernière opération qui les a jetés dans le gouffre de la prison pour la énième fois reste la plus importante parmi les précédentes. Bien qu’ils aient été épinglés par la police judiciaire d’Agadir quinze jours après leur manœuvre, il semble qu’ils l’ont bien préparée. Ils s’enivraient ce jour du mois d’avril quand le jeune, A. T, a proposé à ses trois amis de perpétrer une importante opération qui pourrait leur rapporter gros. Il leur a expliqué qu’un commerçant de tous les produits agricoles disposant de son commerce à Aït Melloul se dirigeait, chaque lundi, à bord de sa voiture, une Partner, vers une agence bancaire de la région pour déposer son argent. Il leur a expliqué qu’il l’avait guetté depuis plus d’un mois, qu’il avait noté ses déplacements, les heures de sa sortie de chez lui et de son commerce ainsi que de son retour, qu’il avait tout appris pour que l’opération soit réussie. Deux jours plus tard, ils ont commencé le « travail ». D’abord, le chef de la bande des quatre repris de justice, A. T, s’est adressé à une agence de location de voiture. Il a loué une Dacia qu’il a conduite jusqu’à une ruelle plus ou moins déserte pour falsifier quelques chiffres de la plaque d’immatriculation et ce, en utilisant un ruban adhésif.
Lundi matin. Les quatre voyous sont montés à bord de la voiture. Démarrée, la Dacia ne s’est arrêtée qu’une fois arrivée un peu plus loin de l’échoppe du commerçant des produits agricoles. Ils ont mené une surveillance minutieuse. Du coup, il est arrivé à bord de sa Partner. Il en est descendu pour déverrouiller la porte. Il est entré et son employé qui l’attendait l’a suivi. Quelques minutes plus tard, le commerçant est sorti de son magasin avec un sachet en plastique à la main. Il est monté dans sa voiture et a démarré. À son insu, la Dacia l’a suivi. Un quart d’heure plus tard, la Partner s’est arrêtée juste devant l’entrée de l’agence bancaire. Le chauffeur de la Dacia s’est également arrêté et a donné l’ordre à deux éléments de la bande de descendre avant que le commerçant ne soit descendu de sa voiture. L’ordre exécuté. Les deux membres de la bande se sont dirigés vers la voiture du commerçant. À peine qu’il a ouvert la portière pour descendre, ils l’ont attaqué et lui ont subtilisé le sachet en plastique qui renfermait de l’argent. En un clin d’œil, les deux assaillants sont retournés vers la Dacia. Et le chauffeur a démarré à toute allure. Combien renfermait le sachet en plastique ? Un million de dirhams ! La police judiciaire de la ville a été alertée et une enquête a été diligentée. Une quinzaine de jours, les quatre assaillants ont été mis hors d’état de nuire. Et ils ont été traduits devant la justice d’Agadir poursuivis pour constitution d’une association de malfaiteurs et vol qualifié avec récidive.

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