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Une bonne subtilise des chèques de son employeur

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Il a signé chez lui, à son appartement situé à Oued Merzeg, dans la région de Dar Bouâzza, à Casablanca, six chèques de garantie d’un montant de 300 000 dirhams, une somme qu’il a empruntée de chez son frère.

Effectivement, il a empoché de l’argent, mais il n’a pas encore remis les chèques à son frère. Seulement, deux jours plus tard, les chèques ont disparu, ainsi que ses deux carnets de chèques et une somme de 450 euros de sa chambre à coucher, qui se verrouillait à chaque fois qu’il n’y a personne, sauf la bonne.

Rapidement, il s’est rendu à son agence bancaire à Mohammedia. La directrice de l’agence lui a affirmé que sa belle-sœur avait encaissé ses trois chèques bancaires. Mais cette dernière lui a assuré, par téléphone, qu’elle n’a rien empoché. De plus, ni elle ni son époux ne disposent de chèques. Qui a usurpé l’identité de sa belle-sœur ? Pour avoir une réponse, notre père de famille a déposé une plainte auprès de la gendarmerie royale de Tamaris.

Une enquête a été lancée. Avec le plaignant, les limiers de la gendarmerie ont visionné la caméra de surveillance et ont pu se rendre compte que la personne qui a encaissé les chèques n’est pas sa belle-sœur, mais une autre femme. Laquelle ? Y avait-il dans l’appartement une personne qui n’est pas membre de la famille ? Oui, a répondu le plaignant, la bonne. Mais la domestique n’a jamais eu rien à se reprocher, donc pour la famille cette piste est à écarter…

Pas pour les enquêteurs, pour qui tout est possible. Le chef de la brigade l’a sollicitée donc de les rejoindre au poste. Dans son bureau, il lui a demandé de lui montrer son téléphone portable. Elle lui a répondu qu’elle l’a oublié dans l’appartement. En y retournant, en compagnie des limiers, elle a commencé à le chercher dans les quatre coins. Mais le chef de la brigade a sollicité l’épouse du plaignant de se retirer dans une chambre en compagnie de la bonne pour la fouiller corporellement.

Les soupçons des enquêteurs étaient fondés ! La bonne dissimulait sous ses vêtements son téléphone portable ainsi que trois clés. Il s’agit des doubles de clés de la chambre à coucher, de l’armoire et de l’appartement. Soumise aux interrogatoires, elle a affirmé avoir été engagée par son ex-employeuse pour mettre la main sur les chèques.

Les investigations ont permis de savoir que son ex-employeuse était la personne qui a tiré l’argent de l’agence bancaire. Chez cette dernière que les limiers ont saisi les deux carnets de chèques et la somme en devise.
La bonne et son ex-employeuse on été traduites devant la justice.

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