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Vol de 120.000dh: Coupable ou non coupable?

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Le chef tente de l’apaiser pour mieux l’écouter et tirer au clair cette affaire. Le plaignant est un employé dans une société de transport de voyageurs, il se chargeait, depuis une douzaine d’années, uniquement de la couverture des recettes quotidiennes des autocars.

Devant le chef de la brigade de la PJ, il raconte son histoire : Il était 00 h 15 quand il est descendu du petit taxi qui l’a ramené de la gare routière Ouled Ziane. Le sac renfermant les 120 mille DH à la main, il s’apprêtait à rentrer chez lui. Tout d’un coup, il est surpris par deux jeunes hommes, armés de couteaux, qui le menaçaient de meurtre s’il ne leur remettait pas le sac. Au départ, il a manifesté une résistance farouche qui lui a coûté une blessure au niveau de la tête.

Les deux malfrats ont fini par lui arracher le sac et prendre la poudre d’escampette.
L’enquête policière commence. Dit-il vrai ou ment-il? Tout est possible. Les enquêteurs convoquent son employeur.

Celui-ci affirme que son employé qui ne l’a jamais trompé lui a expliqué qu’il a été attaqué par des malfrats qui lui ont dérobé les 12 millions de centimes. L’employeur a également précisé également que son employé avait perdu le chéquier avec lequel il payait les frais des assurances des autocars. A la fin de l’interrogatoire de l’employeur, celui-ci pointe du doigt son employé.

Les enquêteurs se rendent également sur la scène du crime pour complément d’enquête. Ils interrogent le veilleur de nuit. Ce dernier leur  précise qu’il avait entendu des cris et des appels au secours. En se dépêchant sur les lieux, il n’a trouvé que la victime blessée à la tête. Le veilleur de nuit ajoute aux enquêteurs qu’il n’a entendu aucun bruit, ni avoir vu quelqu’un qui fuyait. Désormais, une perquisition de l’appartement de l’employé semble être nécessaire.

Les enquêteurs sont chez l’employé.  Ils entament les fouilles. A l’intérieur de l’armoire située dans la chambre à coucher, ils mettent la main sur une somme de 200 mille dirhams. Interrogé sur sa provenance, l’employé explique qu’elle a été envoyée par sa belle-sœur, veuve, qui demeure aux Etats-Unis.

Ils lui demandent une pièce justificative, il leur affirme avoir déchiré le reçu. Sur la base de ses réponses incohérentes et contradictoires et en l’absence d’une pièce justifiant ses déclarations à propos des 200 mille dirhams et d’une autre somme de 11.500 DH, le procureur du Roi près le tribunal de première instance de Casablanca décide de le poursuivre en état d’arrestation pour abus de confiance, vol et outrage à la PJ en donnant de fausses déclarations.

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