En juillet 2003, une violente dispute avait éclaté entre Mohamed Hadfi et son épouse Samira Bari, 23 ans à l’époque, dans leur appartement d’un quartier populaire de Nîmes. Dans un déchaînement de violence, le mari jaloux du moindre regard échangé avec un homme l’avait énucléé.
Mis en examen pour "acte de torture et de barbarie ayant entraîné une infirmité permanente", Hadfi a pris la fuite en Allemagne où il a finalement été interpellé.
Transféré en France, il était depuis incarcéré à la maison d’arrêt de Nîmes.
A l’issue du délibéré, l’un des avocats de l’accusé s’est réjoui que les jurés n’aient pas assorti la condamnation d’une peine de sûreté et annoncé qu’il ne ferait pas appel.