Selon M. Haddam, le MLJS se fixe comme objectif de participer "au règlement de la crise politique" en Algérie, "contribuer à la réussite d’une véritable réconciliation nationale et à sa promotion, enterrer les haines, tourner la page du passé et ouvrir une nouvelle ère pour sortir de la crise ( )" en vue de " l’instauration de la sécurité, la stabilité, la liberté, la justice sociale et le développement " dans le pays.
M. Haddam, qui vit à Washington, a choisi le 11 janvier pour annoncer la création de son parti, une date commémorant le 15-ème anniversaire (11 janvier 1991) de l’arrêt du processus électoral en Algérie.
Le MLJS compte s’investir en Algérie, ajoute M. Haddam qui appelle le président Abdellaziz Bouteflika à organiser, avant la fin de son second mandat, "une conférence nationale et à ouvrir un débat franc avec toutes les forces du pays, dont les politiques de la mouvance islamiste" qui se sont opposés le 11 janvier 1991 à l’arrêt du processus électoral, pour une réconciliation nationale.