A leur arrivée à l’aéroport international Mohammed V, les quatre membres de la famille, l’épouse de Boualem, Mme Nahid Ali Achour, ses deux fils (Hussein et Mustapha) et sa petite fille Zainab, ont été accueillis par des proches et de hauts responsables du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.
Dans une déclaration à la MAP, le fils aîné de l’otage marocain, Hussein Boualem, a exprimé, au nom de sa famille, ses vifs remerciements et sa gratitude à SM le Roi Mohammed VI pour la Haute sollicitude dont le Souverain entoure la famille Boualem, saluant le soutien et la solidarité spontanée manifestée par le peuple marocain depuis l’enlèvement de son père par un groupe terroriste en Irak.
Il a également indiqué que sa famille a décidé de s’installer au Maroc, la mère patrie, en raison de la situation explosive et difficile qui prévaut actuellement en Irak, affirmant que sa famille vit sur l’espoir d’un dénouement heureux de l’affaire du rapt des deux otages marocains.
Le fils aîné de Boualem a aussi tenu à remercier le peuple marocain pour sa mobilisation et ses manifestations de soutien organisées au Royaume pour dénoncer l’enlèvement des deux marocains et demander leur libération immédiate et sans conditions.
Plusieurs manifestations ont été organisées, rappelle-t-on, aussi bien au Maroc qu’à l’étranger pour réclamer la libération des otages marocains et exprimer la solidarité avec leurs familles.
Les plus importantes manifestations de solidarité ont été organisées à Casablanca et à Rabat à l’initiative des partis politiques, de la société civile et des centrales syndicales.
A rappeler qu’Abderrahim Boualem est installé en Irak depuis 1979. Marié à une ressortissante irakienne et père de trois enfants, il fait partie du personnel de l’ambassade du Maroc à Bagdad depuis 2002 en tant que chauffeur.
Quant à Abdelkarim El Mouhafidi, il est arrivé en Irak en 1982. Marié également à une irakienne, il a été engagé, en qualité d’agent d’exécution à l’ambassade du Maroc, en 1993.
Les deux employés de l’ambassade du Maroc avaient été enlevés alors qu’ils revenaient d’Amman, où ils s’étaient rendus pour toucher leur salaire.