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Benkirane harangue les foules à Casablanca

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Au moment même où Chabat prononçait son allocution à Rabat, Abdelilah Benkirane haranguait les foules à Casablanca. Le secrétaire général du PJD et chef de l’Exécutif a de nouveau critiqué «les détracteurs» de son gouvernement. Il a même affirmé que «les réflexions sur les moyens de déstabiliser sa majorité ont commencé probablement dès le premier jour de la formation de son équipe gouvernementale».
Sous les applaudissements de son auditoire et en se réjouissant des résultats prometteurs de la campagne agricole, il a insisté sur le fait que «les comploteurs» ne parviendront jamais à leurs fins. «Aujourd’hui, il n’y a pas au Maroc une rivalité entre une droite et une gauche ou bien une concurrence entre les personnes appartenant à des partis à référentiel islamique et ceux adoptant la pensée laïque. La vraie rivalité existe entre les sérieux et les magouilleurs», a-t-il martelé. Revenant sur la dernière coupe budgétaire de 15 milliards de dirhams sur le budget d’investissements, Benkirane a affirmé qu’il était contraint de prendre une telle décision pour sauver les finances du pays, ajoutant que l’endettement légué par les anciens gouvernements a atteint les 600 milliards de dirhams. «Nous voulons réformer la Caisse de compensation parce qu’elle coûte au budget de l’Etat 57 milliards de dirhams. A ce rythme de dépenses, nous serons obligés de continuer à s’endetter», a-t-il expliqué.
Benkirane a profité de l’occasion pour fustiger  ceux qui ont critiqué la vision de son parti pour la réforme de la compensation basée sur les aides financières directes aux populations ciblées.
S’agissant des caisses de retraite, le chef de gouvernement a de nouveau mis en garde contre le retard de la réforme notant que d’ici huit années, aucun fonctionnaire retraité ne pourra recevoir une pension si rien n’est fait bien évidemment. «Je dis à tous ceux qui manigancent pour faire échouer l’expérience gouvernementale menée par le PJD, qu’ils doivent chercher des méthodes plus sérieuses pour réussir car tous les moyens qu’ils ont utilisés jusqu’ici ont contribué à augmenter la cote de popularité du gouvernement», a-t-il conclu.

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