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Benkirane II: Les malheureux partants…

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Saad-Eddine El Othmani, naïveté diplomatique

L’ancien secrétaire général du PJD n’aura pas marqué de son empreinte la diplomatie marocaine. Saad-Eddine El Othmani qui est pourtant connu pour sa diplomatie dans ses déclarations politiques lorsqu’il était à la tête de son parti, a manqué d’expérience dans la gestion de nombreux dossiers diplomatiques stratégiques pour le Royaume.
Un manque d’expérience qui frôlait parfois la naïveté diplomatique. Son premier déplacement en Algérie avait été très suivi sur le plan médiatique. Dans un élan d’optimisme, le ministre avait même promis un retour à la normale dans les relations entre le Maroc et l’Algérie. Mais des déclarations, côté algérien, ont très vite poussé le ministre à revoir ses attentes. L’inexpérience du ministre aurait même pu provoquer un grave incident diplomatique entre le Maroc et le Koweït. Lors d’un déplacement dans cet émirat du Golfe connu pour ses relations privilégiées avec le Royaume, El Othmani aurait rencontré des opposants, ce qui n’a pas plu aux responsables du Koweït. Il faut également dire que les positions des instances du PJD, notamment sa jeunesse, sur certains dossiers au Moyen-Orient, rendaient la tâche difficile au ministre qui devait défendre les positions officielles de son département.

 

Abdelouahed Souhail, le courant ne passe pas avec les syndicats

Economiste de formation et homme de finances expérimenté, Abdelouahed Souhail avait fait ses premières armes dans le secteur bancaire avant de devenir PDG du CIH (Crédit immobilier et hôtelier) avec pour mission de redresser les comptes de cette institution bancaire en proie à de graves difficultés financières à la fin des années 90 du siècle dernier. Il est également l’une des figures emblématiques du PPS.  
Après son départ de cette banque, Souhail disparaît des radars avant de revenir sous les feux des projecteurs en 2011 par la porte de son parti. Il accompagne le secrétaire général du PPS dans les négociations pour la formation du cabinet Benkirane I dans lequel il assume le portefeuille de l’emploi et de la formation professionnelle.
Aujourd’hui, il quitte ce poste sans avoir laissé beaucoup de réalisations derrière lui. Sous son mandat, le ministère entretient des relations tendues, voire conflictuelles avec les centrales syndicales. Celles-ci critiquent notamment l’absence de dialogue avec le ministre.
A noter qu’il avait également été la cible de critiques parfois sévères du parti de l’Istiqlal avant le retrait de ce dernier du gouvernement.

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