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Cadrage : le double défi de la Comanav

Cinq ans après son plan de sauvetage, la Comanav s’apprête à passer le cap décisif de la privatisation. A la tête de la compagnie depuis 2001, Taoufik Ibrahimi à réussi à remettre l’entreprise à flot.
D’une situation compromise par un résultat net négatif de 300 millions de dirhams et dans un climat persistant de tempête syndicale, l’entreprise a réussi à redresser la barre.
Cette mission, il l’a réussie grâce au recentrage des activités de la Camanav sur son métier d’armateur, le redimensionnement de sa flotte et le réajustement de ses structures organisationnelles.
C’est cette configuration qui a permis à la compagnie d’éviter tous les écueils et de se mettre à naviguer sous de bons vents.
A la veille de sa privatisation, elle "cale" un chiffre d’affaires (Comanav et Limadet) trois fois plus important que celui de 2001, avec une situation financière désormais stable, un climat social assaini et surtout un changement de cap confirmé par le plan stratégique de 2003.
Aux traditionnelles activités «Fret» et «Passagers» sont venues se greffer les activités portuaires, appelées à constituer d’ici 2008 la part prépondérante du chiffre d’affaires de la compagnie.
Place désormais à l’avenir ! Du haut de sa passerelle située au huitième étage d’un siège placé aujourd’hui en leasing back, le P-dg est résolument tourné vers Tanger Med où la Comanav et CMA-CGM et Eurogate, ses partenaires majeurs, sont gestionnaires du second terminal prévu pour entrer en activité en 2008.
Pour l’instant, il y a le futur immédiat à négocier. Une dernière passe à traverser. 
La Comanav vient d’hériter d’un rôle majeur dans la réforme portuaire qui doit entrer en vigueur d’ici le 5 décembre prochain. Elle s’est vu confier par le ministère le soin de constituer la future entreprise appelée à concurrencer la Société d’exploitation des ports (SODEP), issue de l’ODEP.
Un défi de taille et une formidable opportunité pour la compagnie nationale.
Mais aussi la lourde responsabilité de créer de l’emploi ou tout au moins de garantir celui de quelque 1090 personnes. Taoufik Ibrahimi s’exprime aujourd’hui sur les enjeux et les défis. Sans tangage ni roulis.

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