En matière de lutte contre le chômage, la CGEM expose ces cinq propositions clés. Selon le patronat, la création d’un Contrat d’intégration Professionnelle (CIP) avec période d’essai de 3 mois renouvelables est une importante décision à prendre. «Si le CIP n’a pas fonctionné, c’est principalement à cause de toutes ces conditions que l’on exige des jeunes», note Jamal Belahrach. Selon lui, il ne faut que le CIP soit généralisé pour tous les jeunes ayant un Bac+3 et plus. Ce contrat permettra à la fois aux candidats ayant de grandes difficultés d’insertion d’accéder à un premier emploi et aux entreprises de répondre à leurs besoins en compétences via une formation adaptation des profils aux postes à pourvoir. A côté de cela s’ajoute la généralisation de la couverture CNSS et de la couverture assurance accident de travail à tous les contrats publics. Créer des contrats « CAP compétences », rendre le stage en entreprise obligatoire lors du cursus scolaire et universitaire, créer un observatoire de l’éducation, de l’emploi, de l’employabilité et de l’entrepreneurship sont également des mesures qui, si toutefois prises en considération, ne seraient pas sans raviver l’employabilité au Maroc.