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De l’indiscipline de certains joueurs

Un grand club se fait –bien – remarquer par ses résultats, le nombre de spectateurs qu’il attire lors de ses matches. Et la publicité qui découle de ces deux paramètres. Mais si ces conditions sont nécessaires à la bonne santé d’un club, elles ne sont pas suffisantes. Car il y en a une autre, qui quoique, en théorie, enseignée à tout sportif, fait malheureusement défaut dans nos différents championnats, tous sports confondus. Et cette condition, c’est la discipline.
A l’égard de ses camarades, de ses adversaires, de ses dirigeants et du public, qui y va de sa poche pour suivre la compétition. Ce sont là des notions qui semblent avoir échappé à Zakaria Aboub, un joueur pétri de qualités, mais qui est fiché comme récidiviste invétéré dans la rubrique indiscipline. Coutumier du fait, Zakaria a déjà achevé la saison dernière dans les rangs des FAR, parce qu’il avait été suspendu par son club. Et sans entrer dans les détails, le voilà qui, cette année, remet cela et se retrouve suspendu pour une durée indéterminée, à l’issue d’une réunion extraordinaire tenue, lundi dernier, par le comité du Raja, après la décision de remercier Walter Meeuws. Mais sur ce chapitre-là, Zakaria Aboub est largement concurrencé par Noureddine Kacimi, qui est l’objet de la même mesure. Là encore, on a affaire à un grand joueur, qui, de plus, a porté plusieurs fois le maillot de la sélection nationale. Mais qui persiste dans ses errements sur et en dehors des terrains.
Le dernier en date est le tristement célèbre épisode de Aïn Diab, le 16 décembre dernier, à l’issue duquel le latéral gauche rajaoui a été condamné, mercredi dernier, à trois mois de prison avec sursis pour coups et blessures sur un agent de la paix. Qui avait retiré sa plainte. Pour sa part, Abdelouahed Abdessamad a été mis à l’écart jusqu’à l’examen de son cas par la Commission de discipline.
Certes, tous les joueurs du Raja ne sont pas des voyous et ce ne sont pas des problèmes inhérents exclusivement à ce club. Et l’on pourrait même arguer que les exemples sont légion dans d’autres clubs du Royaume. Mais chaque chose a son prix. Et quand on a la chance de porter le maillot des Diables Verts, on ne doit pas badiner avec la discipline. Au moins par respect pour soi-même.

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