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Déstabilisation globale

L’acharnement du président américain Georges Bush junior sur l’Irak n’a rien à voir avec la détention d’armes chimique ou bactériologique par ce pays. Sinon il n’aurait pas déployé son armada militaire dans la région et déclaré ouvertement la guerre à ce pays alors que les inspecteurs de l’ONU ratissent large sans trouver la moindre preuve de l’existence de cet armement. Bush n’est pas à une contradiction près, lui qui excelle dans la multiplication des déclarations et des contre-déclarations flagrantes.
Le président américain se confond tellement dans ses ses propos que l’ex-secrétaire d’Etat, Madeleine Albright, n’a pas hésité à le taxer de dédoublement de personnalité. Ce qui ne l’a aucunement perturbé dans ses attitudes belliqueuses, dûment télécommandées par ses proches ses conseillers, contre l’Irak.
Le président Saddam Hussein n’est qu’un maillon de la chaîne d’une stratégie de déstabilisation globale qui inclue tous les pays de la région. Il est vrai que Bush, secondé par Dick Cheney et compagnie, veut venger son père qui n’a pas réussi à déloger le président irakien malgré l’ampleur de sa tempête de sable. Mais il est clair que les dirigeants américains visent plus loin car selon plusieurs experts, l’invasion de l’Irak n’est qu’un prétexte pour étendre leur hégémonie sur toute la région du Proche-Orient et de l’Asie.
Selon plusieurs observateurs avertis, américains et autres, l’objectif essentiel de Bush est de changer la nature des régimes arabes en place . l’Arabie saoudite qui était considérée comme le principal allié des Etat-unis dans la région est, depuis le 11 septembre, pointé du doigt. Un membre du Pentagone n’a-t-il pas traité les Saoudiens d’ennemis de l’Amérique en les accusant de financer des mouvements islamistes ? La nationalité de Ben Laden n’est pas étrangère à ce revirement, d’autant plus que la plupart des auteurs de l’attentat du 11 septembre étaient des Saoudiens.
L’Amérique de Bush voit le terrorisme partout dans le monde arabe et musulman pour ne pas convoiter la région du Proche-Orient. Et comme l’Iran n’est pas loin, il n’y a qu’un pas à franchir pour contrôler une partie de l’Asie en passant par le chemin conquis de l’Afghanistan. Ce faisant, Israel restera la principale puissance de la région et les Etat-Unis cerneront toute la zone névralgique qui mène vers la Russie, la chine et la Corée du Nord. Le gendarme du monde n’a jamais caché ses prétentions de dominer toute la planète et le président de la démocratie à l’Américaine use du non-droit aussi bien à Guantanamo qu’au Proche-Orient pour réaliser ce rêve… dictatorialement américain.

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