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Éditorial : Cinéma

Le Maroc traverse actuellement l’une des étapes les plus importantes de sa marche vers le développement. Cette phase s’articule autour de trois axes principaux : l’ouverture politique, la prospérité économique, et le bien-être social. Tels sont les chantiers sur lesquels le Royaume concentre ses efforts dans le cadre d’une stratégie globale et d’actions concomitantes visant à accélérer la cadence de la marche de la société vers la modernité.
C’est dans ce cadre que le Maroc s’est transformé, ces six dernières années, en grand chantier ouvert à toutes les initiatives et les projets obéissant à ce rythme de développement et à cette nouvelle dynamique socio-économique qui s’est dégagée sous l’impulsion de la volonté manifestée au sommet de l’Etat de coordonner les efforts de tous pour parvenir à la réalisation des objectifs du Royaume.
Ainsi, investisseurs nationaux et étrangers, acteurs politiques, société civile, personnalités du monde de la culture et des arts…sont tous appelés à participer à promouvoir que ce soit à travers l’investissement, la créativité ou la bonne gouvernance ce grand projet ambitieux qu’est le Maroc moderne et prospère. Et, il est remarquable de voir comment les potentialités marocaines tous secteurs confondus se sont associées à cette projection de l’avenir.
Mais, et c’est tout à fait normal, un si grand chantier n’attire pas que des personnes honnêtes et ayant la ferme et sincère volonté de participer au développement de leur pays. Il attire aussi des personnes intéressées par le gain facile et l’envie de profiter d’une manière frauduleuse des opportunités que présente une si grande ouverture économique et sociale comme celle offerte actuellement par le Maroc. 
C’est le cas, entre autres, du projet présenté par un groupe de personnes, notamment étrangères, au gouvernement marocain pour la création d’une "Cité du film" (voire enquête ci-contre). Les promoteurs de ce projet ont confectionné une sorte de catalogue où ils étalent un ensemble d’idées pour la création d’une méga cité dédiée à la production cinématographique et qu’ils ont présenté au gouvernement marocain pour demander l’aide, la subvention et les garanties de l’Etat pour réaliser leur projet qui ne se fonde sur aucune règle de faisabilité universellement reconnue.
En tout cas, jusqu’à maintenant, le soi-disant projet n’a pas encore vu le jour. Et cela, grâce à certains mécanismes bureaucratiques qui persistent encore dans les rouages de l’administration publique. Et, il faut avouer que, dans ce cas précisément, la bureaucratie s’avère une aubaine puisqu’elle permet d’en freiner la mise en exécution en attendant que l’effet de séduction qui aurait influencé certains décideurs ne se dissipe.

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