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Éditorial : Entrisme

© D.R

Finalement, c’est à un happy end auquel nous avons assisté dans l’affaire de la petite Hjiba Aaouimir. A son corps défendant, cette petite fille blessée est devenue l’objet d’un chantage infâme de la part du polisarien Tamek et de ses acolytes. Ils ont essayé d’en faire un cheval de Troie pour entrer à Rabat et crier leurs thèses séparatistes sur tous les toits médiatiques. Aujourd’hui, l’état de santé de Hjiba, comme on l’appelle affectueusement, est en nette amélioration.
Elle a été prise en charge par les autorités de Rabat et son pied sera sauvé. On ne peut pas en dire autant de la santé mentale de Tamek, qui fonce, tête baissée, sur tout ce qui peut porter atteinte à l’image du Maroc. Non content de claironner dans les provinces du Sud, son appartenance au polisario, voilà que ce gars entend importer son discours jusque dans la capitale. Il faut être vraiment zélé –j’allais dire fêlé – pour adopter ce genre d’attitude. Une attitude résolument hostile à sa patrie, qui a consenti tous les sacrifices que l’on sait pour le parachèvement de son intégrité territoriale.
Une attitude qui relève de la provocation manifeste, cherchant l’incident qui ferait de son auteur un «martyre» de la cause sécessionniste. Une attitude, finalement, ridicule, puisque vouée à l’échec, sachant l’importance que les Marocains accordent viscéralement à la question du Sahara. Mais une attitude finalement non dépourvue de tout calcul, puisque Tamek est en manque de reconnaissance. Il voulait frapper un grand coup qui en aurait fait un héros chez les séparatistes, leur prouver qu’il était capable de frapper le Maroc de l’intérieur. Là, aussi, il a tout faux. Parce que nombre de ses «collègues» des camps de la honte ne rêvent que d’une chose : rentrer au pays et y couler des jours tranquilles, à l’abri de la précarité, de la faim et de l’injustice. Car, ce ne sont, en effet, que les gros poissons qui se la coulent douce.
Les autres, tous les autres, et encore plus nos compatriotes séquestrés, connaissent les affres de la détention à l’air libre et du total dénuement, puisque, c’est connu et prouvé, l’aide alimentaire fait l’objet d’une contrebande honteuse dont le profit est partagé entre Mohamed Abdelaziz et ses plus proches sbires. Si c’est donc de cette clique que se réclame Ali Salem Tamek, il n’a qu’à aller la rejoindre et vivre avec elle dans les camps de Tindouf où il connaîtra un dépaysement certain.
Et quand il sera à des années-lumière des infrastructures de Laâyoune, Dakhla, Smara, Boujdour et autres villes du Sahara marocain, il pourra toujours implorer la Clémence et la Miséricorde de la Patrie. Parce que s’il lui est relativement facile d’enter dans les camps de Tindouf, pour en sortir, c’est une autre paire de manches. Pendant ce temps, Hjiba, entourée des siens, se rétablit en se disant qu’elle l’a échappé belle. Doublement. 

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