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Éditorial : Fiction de mauvais goût

Le Polisario de l’Algérie continue à tenir ses congrès bidon sur le territoire fictif d’une république chimérique conçue et réalisée par des parrains irrationnels. Au moment où les aides humanitaires n’arrivent pas à leurs ayants droit, plus de 3000 personnes sont invitées pour festoyer dans des bivouacs dressés dans le désert, aux frais des organisations internationales. Au détriment surtout des civils séquestrés depuis les années soixante-dix et des détenus marocains qui subissent l’horreur depuis plus de deux décennies . Mais avec toute sa logistique diplomatique, militaire et organisationnelle, l’Algérie se rend compte de plus en plus qu’elle a enfanté un crime de guerre notoire en la personne du Polisario. Les pseudo-principes à l’autodétermination du peuple saharoui ont été jetés en pâture, quand après avoir leurré le monde pendant des lustres, elle se retrouve aujourd’hui dénoncée par sa propre progéniture. Les pays qui ont longtemps sympathisé avec une révolution bâtie sur les grains de sable découvrent qu’ils ont été leurrés par les slogans creux d’un mouvement de libération spécialiste dans les geôles. Les multiples ONG à qui on a souvent montré la misère d’un peuple exilé, découvrent que les dons en argent et en nature sont détournés de leurs destinataires. Le voile est tombé sur un mythe entretenu par l’Algérie et les médias à ses bottes . Du coup, la Fondation «France Libertés» dirigée par Danielle Mitterrand a découvert qu’elle a été longtemps menée en bateau par d’horribles scénaristes qui falsifiaient la vérité. Du coup et après une enquête judicieuse et minutieuse, la Fondation a mis à nu les exactions financières et surtout la torture et les violations des droits de l’homme par les Polisariens. Celui qui a été toujours présenté par les Algériens comme un ange a jeté le masque pour découvrir un visage diabolique d’un système quasi-totalitaire. Les crimes de guerre et contre l’humanité ont été décrits et écrits par des rescapés des camps d’horreur. «France Libertés», qui a été le plus inconditionnel des alliés des polisariens, n’a pas plu aux tortionnaires qui l’ont taxée de tous les maux. Danielle Mitterrand n’en reviendra jamais, elle qui a toujours fustigé le Maroc sur la base des mensonges que lui présentaient l’Algérie et le Polisario sur un plat décousu dans le désert. Depuis, d’autres ONG ont découvert le pot aux roses pour dénoncer les geôliers de Tindouf et leurs commanditaires de la junte algérienne. En Espagne où le Polisario est bien ancré dans les draps d’Aznar, une autre association vient dévoiler les exactions inhumaines de Mohammed Abdelaziz & Co. Mieux encore, l’odeur du crime est arrivée jusqu’aux Etats-Unis pour qu’une ONG américaine, l’ACMP, appelle au retour de milliers d’enfants marocains déportés à Cuba. Camps de concentration à Tindouf et camps de déportation à Cuba. Et dire que les fictifs dirigeants d’une imaginaire république ont constitué une commission pour élaborer une constitution d’un Etat fantoche. Le soleil du désert a tellement tapé dans leurs têtes qu’ils osent parler de pluralisme. Même en Espagne, on est incapable de construire autant de châteaux.

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