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Éditorial : Le Polisario au Maroc !

Ali Salem Tamek est un drôle de personnage. Le voilà qui se rappelle de nouveau au bon souvenir des Marocains à la faveur d’une affaire où il a fait preuve d’un activisme ouvertement douteux. Jugez-en. Une fillette d’Assa Zag s’est blessée récemment au pied en marchant sur une mine antipersonnel. Que fait M. Tamek ? Il s’empresse de vouloir faire envoyer la victime se soigner à l’étranger. En vain. Geste humanitaire désintéressé ? Voire. Il cherchait en fait à récupérer cette histoire, en faire une affaire politique en vue de porter atteinte à l’image du Maroc à l’extérieur pour le compte des ennemis du pays. Mais les patriotes vigilants ont mis en échec sa grossière tentative de manipulation. M. Tamek se dit pro-Polisario et ne s’en cache pas. Il le clame haut et fort. Incorrigible Tamek. Cette trahison, elle s’est manifestée à travers une série d’actes plus condamnables les uns que les autres. L’antenne du Forum Justice et Vérité dont il était le chef, il en a fait un instrument de propagande du Polisario et un nid de séparatistes. Ce qui lui a valu quelques mois de prison avant d’être libéré dans le cadre d’une grâce royale.
Or, Tamek, loin de retenir la leçon, continue sur sa lancée alors qu’il est originaire et natif d’une province, Assa Zag, qui n’est pas du tout concernée par le pseudo-conflit du Sahara. Ce qui signifie que rien ne justifie a priori son agitation et sa proximité avec les séparatistes, sauf le fait qu’il travaille en service commandé pour des raisons évidentes. Le pire, c’est qu’il se trouve même de ces feuilles de chou nationales, disparaissant aussi mystérieusement qu’elles apparaissent, qui lui donnent la parole, au nom de la liberté d’expression et du point de vue de l’autre partie, pour afficher ouvertement son hostilité envers la souveraineté du Maroc sur une cause où la seule ligne qui vaille pour tout citoyen marocain est patriotique. Le pire encore, c’est qu’on ne comprend pas ce que fait encore un traître pareil dans un pays auquel il dénie de la sorte ses droits indiscutables sur une partie de son territoire. M. Tamek et ses semblables doivent au pis être jugés pour trahison et au mieux expédiés manu militari dans la patrie de Abdelaziz , à savoir les camps de Tindouf prêtés par l’Algérie. Bizarrement, ni l’une ni l’autre solution n’a été adoptée par les autorités marocaines. Résultat de ce laxisme : M. Tamek continue à vivre au Maroc et à y sévir dans l’impunité totale comme s’il était le représentant officiel du Polisario à Rabat alors que le Maroc, qui, ne reconnaissant pas une entité virtuelle et chimérique, n’entretient pas avec elle, à ce que l’on sache, de relations diplomatiques. En fait, l’aberration dans cette histoire c’est que le Royaume semble s’accommoder d’une situation pour le moins inouie : que son ennemi numéro 1 soit autorisé à disposer d’un délégué au Maroc ! Un délégué qui jouit de tous les droits y compris celui de provoquer le peuple marocain, chez lui, sur une cause où son unanimité ne s’est jamais démentie.

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