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Éditorial : Le tournant de Genève

C’est la première fois que l’Algérie ne présente pas de projet de résolution sur le Sahara marocain à Genève où se tient depuis plus d’une semaine la 61ème réunion de la commission des Droits de l’Homme. L’événement est de taille.  Comment expliquer un tel changement ? Peut-être que la délégation algérienne, qui a toujours dans ce genre de tribune un texte anti-marocain et pro-Polisario au frais, a remarqué cette fois-ci que le rapport de force n’est plus en sa faveur. Une chose est sûre : les temps ont changé et la propagande de la bande à Abdelaziz trompe de moins en moins de pays et d’ONG internationales. C’est la débandade. 
Finie l’époque où le Polisario, profitant de l’absence du Maroc sur le terrain, arrivait à embobiner les nations en s’érigeant en peuple dont “le droit à l’indépendance est bafoué par le Maroc“. Depuis quelque temps, c’est une autre face, la vraie, de ce faux mouvement de libération qui apparaît au grand jour. Une organisation, qui ne respecte aucunement la dignité humaine, recourt à la torture dans les camps de Tindouf prêtés par Alger et détourne l’aide humanitaire pour que ses chefs se remplissent les poches. Les témoignages dans ce sens, accablants, sont légion.  Les associations marocaines, dirigées par une poignée de ralliés qui connaît parfaitement cette supercherie qu’est le Polisario, a joué un rôle non négligeable dans cette entreprise de “bas les masques“.
À Genève, elles ont porté un autre coup aux Polisariens dont les envolées sonnaient comme une vieille rengaine. Complètement usée. Triste fin pour un ramassis d’individus en service commandé, monté de toutes pièces pour affaiblir le Maroc.
Or, le Maroc n’a pas faibli. Bien au contraire. Debout comme un Menhir, droit dans ses bottes, convaincu de la justesse de sa cause, résolument tourné vers l’avenir, le Royaume est fermement engagé sur le chemin des réformes et de l’ouverture, s’alliant à des partenaires fiables désireux de construire des espaces intégrés de prospérité et de modernité durables. L’Algérie ne peut plus rester longtemps à l’écart de cette dynamique mondialisée qui doit profiter à la région du Maghreb et à ses peuples mais à condition que celle-ci soit unie, parle d’une seule voix et présente des projets communs. Le futur dans cette partie stratégique du monde a plus que jamais les couleurs de l’entente et de la cohésion.
L’espoir est aujourd’hui permis. La détente récente dans les relations algéro-marocaines, intervenue grâce à  la dernière visite de S.M le Roi Mohammed VI à Alger, est réellement perceptible. Elle a abouti jusqu’à présent, du côté algérien, à la suppression des visas pour les ressortissants marocains et un début d’échange de visites des officiels de l’un et l’autre voisin. Les deux peuples, eux, attendent plus. La réouverture de la frontière-terrestre pour des retrouvailles qui n’ont que trop tardé.

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