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Éditorial : Présence

Des représentants de différentes centrales syndicales marocaines ont fait échouer une rencontre organisée par des syndicats italiens pour soutenir un soi-disant mouvement syndicaliste sahraoui. Cela s’est passé vendredi dernier à Rome. Organisée sur l’initiative de certains syndicats italiens, cette conférence à laquelle ont été conviés plusieurs représentants des centrales syndicales européennes devait aboutir à l’adoption par les participants de plusieurs recommandations en faveur du fantomatique syndicat des "travailleurs du Sahara occidental". 
Mais, les représentants des syndicats nationaux ont fait face à cette tentative de falsification de la réalité de la part des séparatistes et leurs créateurs algériens et ont démontré aux participants que le soi-disant mouvement syndicaliste sahraoui n’existe pas. D’ailleurs, comment peut-on parler d’un syndicat dans un territoire où il n’existe point d’unités industrielles ou d’entreprises. Les syndicalistes marocains ont expliqué à leurs camarades italiens qu’à Tindouf, il n’y a pas de syndicats et que dans ce territoire situé au sud-ouest de l’Algérie, des milliers de Marocains sahraouis sont retenus en état de séquestration depuis plus d’un quart de siècle. Privés de leur droit à la libre-circulation, ils sont interdits de quitter les camps du Polisario et ne peuvent en aucun cas créer des associations ou des rassemblements politiques ou syndicaux.
Les représentants des syndicats marocains ont aussi fait un exposé devant l’assistance sur la situation dans les provinces marocaines du Sud. Dans les provinces du Sud du Royaume comme dans toutes les autres régions, les salariés des secteurs public et privé sont rassemblés dans des syndicats et exercent en toute liberté toutes les formes de protestations syndicales connues de la grève au sit-in en passant par les manifestations. Et pour conclure, ils ont appelé les représentants des syndicats italiens et européens à visiter les provinces du Sud afin de constater le développement économique et social de cette région.
L’initiative des syndicalistes nationaux a démontré que la meilleure stratégie face aux manœuvres des ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume est de se battre pour expliquer la légitimité de la position marocaine. L’ancienne méthode qui voulait que l’affaire du Sahara marocain soit un dossier exclusivement du ressort de l’Etat est devenue caduque. Et la politique de la chaise vide s’est avérée une erreur. Abandonner sa place lors d’une rencontre internationale pour protester contre la présence des membres du Polisario au lieu de rester pour déjouer leurs manœuvres, est une méthode qu’il est temps de bannir définitivement de notre culture diplomatique.

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