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Elections partielles : Majorité et opposition retiennent leur souffle

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Dernière ligne droite avant le scrutin du jeudi 28 février. A deux jours de cette échéance, la pression est à son comble pour les formations politiques engagées. En effet, les partis de la majorité et ceux de l’opposition comptent énormément sur les élections partielles. Sur les cinq circonscriptions concernées, trois émergent du lot, à savoir Moulay Yaâcoub, Settat et Youssoufia. Dans ces trois circonscriptions, les forces de la majorité parlementaire ont sorti les gros moyens pour renforcer leurs chances. C’est le cas notamment pour le PJD (Parti de la justice et du développement) qui multiplie les meetings et rencontres avec la participation de toutes ses figures. Le secrétaire général du parti également chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, était dimanche dernier la star du meeting de son parti à Moulay Yaâcoub. Fidèle à son discours, Benkirane a profité de l’occasion pour descendre en flèche les rivaux politiques de son parti. Le parti de la lampe, qui a déjà réussi à gagner des sièges dans les précédentes élections partielles, aborde le scrutin du jeudi avec confiance. «Nous avons de larges chances dans les circonscriptions de Moulay Yaâcoub et Settat en raison notamment de la qualité et le parcours de nos candidats», affirme Abdelaziz Aftati, le député très controversé du parti de la lampe. Et de poursuivre : «Nos rivaux n’ont d’autres moyens pour concurrencer notre parti que de recourir aux ragots et mensonges comme les dernières rumeurs sur la hausse des prix des produits de base». Si le parti a choisi de miser uniquement sur deux circonscriptions, c’est qu’il a préféré apporter son soutien dans les trois autres à son allié au gouvernement et au Parlement le PPS (Parti du progrès et du socialisme). «Nous avons décidé de soutenir la campagne des candidats du PPS. Nous étions même très ouverts pour apporter le même soutien pour les candidats des autres formations de la majorité, notamment le Mouvement populaire», conclut M. Aftati. De leur côté, les responsables du PPS jouent le tout pour le tout pour gagner un seul siège parmi les sièges mis en jeu dans le scrutin du jeudi. Un seul siège est synonyme de vie ou de mort pour le groupe parlementaire du parti à la Chambre des représentants. En effet, le règlement intérieur de la première Chambre stipule qu’il faut au minimum 20 députés pour aspirer à la création d’un groupe parlementaire. Le PPS n’en avait que 20 justement avant l’invalidation de l’élection d’un membre du groupe élu à Youssoufia suite à une décision du Conseil constitutionnel. L’échec du PPS dans les élections partielles le privera automatiquement de son groupe parlementaire. Pour sa part, l’Istiqlal qui est la deuxième force politique de la majorité, participe aux élections pour une première victoire de l’ère Chabat. Depuis l’arrivée de ce dernier, le parti de la balance n’a pas réussi à gagner un seul siège dans toutes les dernières élections partielles. Le moral des istiqlaliens a même pris un coup très dur avec le retrait de la course de l’un de ses candidats à la circonscription de Moulay Yaâcoub.

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