"Faute de pouvoir rassembler, je ne veux pas diviser (…) Je ne veux pas fractionner", a-t-il expliqué, lors d’un entretien sur les ondes de RTL, se refusant toutefois à prendre parti pour l’un des autres militants du PS qui ont déposé leur candidature pour la présidentielle de 2007.
"J’ai besoin d’entendre ceux qui seront les acteurs de la campagne interne.
C’est en fonction de ce qu’ils diront, de ce qu’ils défendront, que je me déterminerai le moment venu", a affirmé l’ancien Premier ministre français qui avait annoncé sa décision mercredi soir lors d’une réunion de ses sympathisants à Paris.
Il a assuré qu’il n’était "pas du tout" triste ni amer et qu’il avait pris la décision la plus sage.
"Si la vie politique, ce sont les postes, les honneurs, les responsabilités de parti, alors oui le retrait est définitif", a-t-il expliqué.
Estimant que la victoire de la gauche était "possible" mais "pas assurée", l’ancien chef du gouvernement français a promis de ne pas "dire quoi que ce soit qui puisse être négatif pour un des candidats et pour le ou la candidate socialiste.