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Hier, la fête était marocaine

Liesse populaire, hier, dans les rues du grand Casablanca, mais aussi dans celles des autres villes du royaume, après le coup de sifflet final de la finale de la Coupe d’Afrique des nations qui a opposé, samedi après-midi à Rades, les «Lions de l’Atlas» aux «Aigles de Carthage». Des scènes de joie collective qu’on a déjà vues, après les matches des demis et des quarts de finale, et qui se sont répétées, hier, malgré la défaite du onze national. Du jamais vu. Défaits, mais fiers d’être Marocains, tel était le sentiment partagé par tous les Marocains descendus, hier, dans les rues pour laisser libre court à leur joie.
À Casablanca, une véritable marrée humaine a déferlé en provenance de la Casablancaise, où plus de 50 000 personnes ont suivi, sur écran géant, la dernière sortie du onze national. Les grandes artères de la ville, comme 2 mars, Hassan II, Zerktouni, Massira, ont été envahies par des foules immenses qui n’ont pas hésité à sortir tous les moyens pour rendre un grand hommage au très beau parcours de l’équipe nationale : coups de klaxon, chants, bandir, darbouka, danses, visages peints des couleurs nationales, slogans à la gloire des Lions de l’Atlas. Cette fête, qui a rassemblé tout le monde, et c’est ce qui fait le mystère du foot, a duré jusqu’à une heure tardive de la nuit.
Brandissant le drapeau national, dont les ventes ont explosé ces derniers jours, les Marocains ont laissé exploser leur joie, malgré la défaite, en finale, des « Lions de l’Atlas ». Jamais notre pays n’a vécu une ambiance aussi folle. Il y avait la fête, la culture de défaite, mais il y avait aussi celle de la victoire. Victoire de toute une nation fière de son équipe, de ses hommes, de ses exploits, de son courage, de sa rage de vaincre, de son patriotisme. Des images qui ont fait le tour de la planète. Encore un point gagné dans la candidature du Maroc pour l’organisation de la Coupe du Monde 2010. Même ambiance ailleurs, chez nos ressortissants à l’étranger.
À Paris, Londres, Bruxelles, Milan, Montréal, Séville, Washington… on a vu des images qui parlent d’elles-mêmes : émouvantes et qui, vraiment, réchauffent le coeur. Il faut dire, qu’en arrivant en finale de cette CAN, Badou Zaki et ses protégés ont fait ce que d’autres n’ont pas pu faire. Tout simplement faire rêver tous les Marocains, qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs, tout au long des trois semaines de la CAN 2004. Merci Zaki, merci les «Lions de l’Atlas».

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