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L espoir règne au milieu rural

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Les écoles aux champs, l’innovation agricole
Le secteur agricole toujours au rendez-vous avec l’innovation. Les écoles aux champs illustrent cet esprit innovateur. Le ministère de l’agriculture a lancé cette initiative dans plusieurs régions du Royaume afin de contribuer au développement des outils adoptés en matière de vulgarisation agricole et assurer la concrétisation des objectifs ambitieux tracés dans le cadre du  «Plan Maroc Vert». La première école a vu le jour en octobre 2011 et dispense des méthodes qui correspondent adéquatement aux exigences du Plan Maroc Vert ainsi que celles de la stratégie du Conseil agricole. Cette dernière consiste à ouvrir des fermes de particulier aux agriculteurs pour les initier aux meilleures pratiques à même d’améliorer leur rendement et la qualité de leur production. La méthode Ecole aux champs se base sur des parcelles d’études placées sous le contrôle d’un groupe d’agriculteurs avec l’appui d’un facilitateur (conseiller agricole) et vise à instaurer un cadre approprié pour la diffusion des technologies et des innovations porteuses dans ce domaine.

Une bonne pluviométrie marque la saison
Une bonne nouvelle. La campagne agricole démarre sous de bons auspices. D’importantes averses se sont abattues sur l’ensemble du pays et ont enregistré d’importantes hauteurs notamment au sud qui a connu des pluies orageuses marquant le début de l’automne. Ainsi, l’espoir règne au milieu rural. Les dernières précipitations sont considérées par les agriculteurs comme un bon signe pour une bonne saison agricole. Si ces précipitations connaissent une certaine régularité, elles pourront sauver la mise et réanimer l’agriculture qui est l’une des activités primaires à épauler l’économie marocaine dans la réalisation de croissance.
Notons que l’agriculture procure près de 80% des emplois dans le monde rural et 40% au niveau national.

L’OCP entame «la caravane OCP céréales»
L’Office chérifien des phosphates ne cesse de réitérer son soutien du plan national du développement agricole. Cet engagement s’illustre par sa contribution dans les différents projets visant une gestion rationnelle des engrais et l’appui aux petits agriculteurs. A cet effet, l’OCP s’apprête à lancer du 4 octobre au 20 novembre «la caravane OCP céréales 2012». Cette initiative s’adresse aux petits agriculteurs de ces zones céréalières afin de les aider à mieux comprendre la typologie de leurs sols et à connaître les meilleurs moyens d’améliorer le rendement de leurs cultures céréalières. Rappelons que l’OCP a mis en place l’«Innovation Fund For Agriculture». Ce fonds d’investissement, lancé en 2010 avec une enveloppe initiale de 200 millions de dirhams, positionne l’innovation et l’entrepreneuriat au cœur de sa stratégie et ambitionne, à travers sa démarche intégrée, d’appuyer et de faire émerger des entités à fort potentiel pour le rayonnement agricole et économique du pays.

Des filières à forte valeur ajoutée :
L’agriculture marocaine comprend plus de huit filières à forte valeur ajoutée. Un intérêt particulier leur est consacré, et ce grâce aux recommandations du Plan Maroc Vert. L’une des filières les plus privilégiées est celle dédiée aux agrumes. Générant une production de 1,3 million de tonnes annuellement, l’agrumiculture contribue à hauteur de 3 milliards DH chaque année. Pour sa part la filière céréalière compte près de 1,4 million d’exploitants contribuant par un chiffre d’affaires de 15 milliards DH. Le chiffre d’affaires de la filière laitière est estimé à 8 milliards DH annuellement. Par ailleurs, le maraîchage de primeur totalise une valeur annuelle de 3,5 milliards DH par an. Les filières oléicoles, pour leur part, contribuent à hauteur de 5% au PIB agricole national. Celle dédiée au palmier dattier contribue à hauteur de 60% à la formation des revenus agricoles pour un million d’habitants. En outre, la filière sucrière couvre environ 38 % des besoins du pays. Dans le même contexte, la filière avicole génère 21 milliards DH par an au moment où la filière de la viande rouge réalise un chiffre d’affaires annuel de 20 milliards DH. Notons que la filière des produits du terroir connaît une grande expansion et se veut une alternative prometteuse pour le développement local des zones enclavées.

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