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La Cour d’appel de Casablanca rejette la demande de liberté provisoire à Hassan Kettani et Abdelwahab Rafiki

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La chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca a reporté au 14 mars prochain l’examen
de l’affaire de Hassan Kettani et de Abdelwahab Rafiki, alias «Abou Hafs». La Cour en a décidé ainsi lors d’une séance houleuse tenue, vendredi 1er février, expliquant ce report par l’absence de trois témoins dont deux sont en état de détention.
La Cour suprême avait cassé, en janvier dernier, le verdict rendu à l’encontre des deux accusés par la Cour d’appel
de Casablanca. En septembre 2003, accusés d’association de malfaiteurs, atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, assassinats et tentatives de sabotage avec préméditation, ils avaient été condamnés, respectivement, à des peines de 20 et 30 ans de prison ferme, dans le cadre de l’affaire des attentats terroristes du 16 mai 2003 qui ont fait 45 morts dont 12 kamikazes.
Vendredi, la Cour qui réexamine le dossier a refusé d’accorder la liberté provisoire aux deux détenus. Chose qui a suscité de vives protestations de leur avocat, Me Mustapha Ramid. S’agissant de la septième fois que ce procès est reporté, l’avocat et député islamiste (Parti de la justice et du développement) a estimé qu’il y aurait une volonté de la part de la Cour de faire durer le procès. D’où sa demande de liberté provisoire qui a été rejetée. «Vous reportez à chaque fois le procès, et mes clients restent en détention, ce n’est pas normal», a-t-il dit en s’adressant à la Cour avant d’ajouter : «Je demande la liberté provisoire pour mes clients, ils présentent toutes les garanties nécessaires, et le renvoi de leurs dossiers par la cour suprême montre que les accusations n’étaient pas fondées». Rappelons que Hassan Kettani et Abdelwahab Rafiki sont considérés par l’accusation comme des « cerveaux » de la mouvance radicale Salafiya Jihadia. Ils ont notamment été accusés d’avoir organisé des camps d’entraînement et d’endoctrinement d’islamistes. Des accusations qui ont conduit à leur condamnation avant que la Cour suprême ne casse leurs verdict pour une deuxième «lecture» devant la Cour d’appel de Casablanca.

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