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La croissance devrait se situer entre 5 et 6% en 2009

«Le taux d’inflation a baissé durant le premier trimestre de 2009 pour s’établir à 2,6% à fin avril», a annoncé Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib. Celui-ci intervenait lors d’une conférence de presse organisée, mardi 16 juin à Rabat, en marge de la réunion du Conseil de Bank Al-Maghrib. M. Jouahri a de même annoncé que le Conseil de Bank Al-Maghrib a décidé le maintien du taux directeur de la Banque centrale à 3,25 %. Pour ce qui est de la croissance économique, elle devrait, à la lumière des dernières données disponibles sur la campagne agricole, se situer entre 5 et 6%. « La production agricole de cette année a tiré vers le haut la croissance économique. Notre pays n’a plus enregistré cette performance agricole depuis 1996», a noté le Wali de Bank Al-Maghrib. Le Conseil de Bank Al-Maghrib a analysé et approuvé lors de sa réunion le rapport annuel sur la situation économique, monétaire et financière de l’exercice de 2008. Ce rapport sera présenté à SM le Roi Mohammed VI. La contraction des activités secondaires (industrie) et l’évolution modérée des activités tertiaires (commerce et services), devraient se poursuivre au premier semestre 2009, en liaison avec un environnement économique international de plus en plus morose. La campagne agricole 2008-2009 a été caractérisée par des conditions climatiques exceptionnelles. Celles-ci ont généré un excédent pluviométrique au niveau de l’ensemble des régions agricoles. La superficie semée pour l’ensemble des cultures s’est élargie, par rapport à la campagne précédente. S’agissant de l’activité des pêches maritimes, elle a pâti de la faiblesse des débarquements de la pêche côtière et artisanale, marquant à fin avril 2009 un repli de 9% en volume. Au quatrième trimestre 2008, la contribution du secteur secondaire à la croissance de la valeur ajoutée globale a été négative. Une évolution qui devrait concerner également le premier semestre 2009. Pour ce qui est de l’investissement, il a été marqué au cours de l’année 2008 par un fort dynamisme attribuable à l’investissement public et privé. En nominal, sa croissance serait de l’ordre de 25%. En 2009, ce rythme devrait s’atténuer parallèlement à la décélération de l’investissement privé. Par ailleurs, la consommation finale nationale constitue le moteur de la croissance globale au terme de l’année 2008. Sa contribution à la croissance est de l’ordre de 6,4 points de pourcentage, du fait notamment d’une hausse de 14,9% de la consommation finale des ménages, mais aussi une hausse de la consommation finale des administrations publiques. La conjoncture internationale défavorable se transmet à l’économie nationale à travers les canaux réels de propagation, essentiellement les exportations de biens et services et les transferts des Marocains résidant à l’étranger.

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