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La femme et l’automobile : Séduction au volant

© D.R

L’automobile est-elle encore une affaire d’hommes ? Probablement non. C’est même une véritable idylle que les femmes d’aujourd’hui coulent parfaitement avec les quatre-roues, le plus souvent, neuves et très aguicheuses. Au point même où l’élégance des unes devient étroitement associée à celles des autres.
Qui de nous chers amis (les hommes) n’a pas craqué pour ces demoiselles, qui, au volant d’un cabriolet (sexy, car sans le haut), d’un gros 4×4 ou même d’une citadine aux proportions lilliputiennes ? Au volant, une femme semble vous dire soit : «touche pas à mon auto !», soit «on se fait une p’tite course poursuite ?» Mais dans les deux cas de figure, un geste, un regard, un sourire (voire un clin d’oeil pour les plus ringards) peut faire, qu’au final, il se passera quelque chose de plus poussé. C’est l’homme qui s’en trouve le plus vulnérable. Lui qui est plutôt connu pour être si sûr de lui, et le plus souvent prouver quelque chose à quelqu’un en dépassant les limites de vitesse. Une attitude, avouons-le, rarement adoptée par les femmes. Et le comble, c’est que ce sont ces mêmes représentants de la gent masculine, du moins les plus machos d’entre eux, qui ont tendance à répéter le fameux adage de: «Femmes au volant, mort au tournant!» Cette image qui résume (faussement) la femme en voiture et qui alimente facilement les conversations misogynes des hommes est plus une phrase drôle qu’autre chose. Ces messieurs devraient savoir qu’en matière de sécurité routière, il faudrait, là encore le reconnaître, que ce sont elles qui respectent le plus le code de la route. Qu’on se le dise bien : très rares sont les femmes qui conduisent en état d’ébriété ou même qui causent de très graves accidents. En effet, elles sont même très appréciées auprès des assureurs, puisque les collisions qu’elles provoquent ne sont généralement que légères (tôle froissée, projecteurs écorchés… ) Bref, de petits accrochages dont les dégâts reviennent moins cher à réparer que ceux provoqués par un homme. Eh oui messieurs, vous l’aurez bien compris : les femmes ne regardent pas leurs rétroviseurs uniquement pour se maquiller.
Mais attention, ce n’est qu’au volant que les femmes font bon ménage avec leur auto. Car, des termes comme quatre cylindres en ligne, Diesel common rail ou transmission intégrale permanente relèvent encore du charabia pour une grande majorité de la population féminine. Pourtant, quand elles se rendent en showroom pour acquérir une voiture, les clientes ont bien pris le soin d’étudier les différentes offres et pas seulement les modèles les plus en vue. Mieux encore, nous affirme-t-on dans un département commercial de l’un des importateurs marocains, les femmes posent beaucoup plus de questions. Où est la roue de secours, comment y accéder ? Comment enclencher «la sécurité enfant» des portières et des vitres ? Bref, des interrogations plus ciblées et autrement plus utiles que celles qui sortent de la bouche des hommes. Et qu’est-ce qu’elles achètent les femmes ? Eh bien de tout ! Les plus jeunes, célibataires ou pas, préfèrent des citadines comme la Honda Jazz, Peugeot 206, Renault Clio, Hyundai Atos, Kia Picanto et autres Fiat.
Ceux qui ont un peu plus de moyens vont, toujours dans le même segment, vers des modèles comme l’Ibiza de Seat, la Nissan Micra, voire la plus chic des petites, la Mini. Les femmes mariées jouent elles la carte des familiales, qu’elles soient badgées Peugeot, Renault, Volkswagen, Honda ou Ford. Les jeunes cadres BCBG, sont comme leurs homologues du sexe fort : elles vont du côté des compactes chics : Audi A3, BMW Série 1, Volkswagen Golf ou Alfa Romeo 147.
Quant aux femmes chefs d’entreprise, et il y en a de plus en plus, c’est la grosse berline statutaire qui convient le plus à leur niveau social. Traduisez les routières allemandes de BMW Série 5 voire 7, Audi A6 et A8 et Mercedes Classe E et S. Reste l’automobile de loisirs d’évasion ou d’utilité. Et dans ce registre, ce sont les 4×4 qui tiennent actuellement la dragée haute aux coupés, cabriolets et autres bolides sportifs. Reste le break, une affaire qui fait le plus souvent l’apanage des clientes européennes ou des mères de famille branchées. Dans ce dernier cas, ce sera un break Volvo.

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