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La foire aux idées

Jürgen H.Wolf de l’université de Bochum, se penchera sur la contradiction entre les notions «démocratie » qui signifie littéralement le « gouvernement par le peuple » et l’idée de l’élite ( politique ) qui signifie l’exercice du pouvoir par un groupe restreint, donc une partie du peuple.
L’universitaire marocain Mohamed Tozy, abordera la thématique des élites locales, anciens itinéraires et nouveaux processus, pour évoquer l’idée du «renversement de l’équilibre Rural-Urbain sur lequel se construisait toute l’architecture électorale des quarante dernières années». une constante donnée comme étant l’une des nouvelles données de la vie politique locale.
Francis Delperee de l’université catholique de Louvain, traitera de la « gouvernance, en tout sens » et défendra l’idée que la gouvernance doit être partagée, car « elle est souvent examinée dans une perspective de haut en bas (top-down). La société internationale ou l’Etat, en définit les perspectives et les méthodes. Elle est plus rarement placée dans une perspective de bas en haut (bottom-up) qui résulterait de la mobilisation des individus dans la société civile.»
Pour l’universitaire tunisienne Ilhem Marzouki, le débat sera concentré sur l’ambiguïté du système des élites, leurs rapports avec la démocratie et leurs mécanismes de représentativité et de légitimité.
Yves Jegouzou de l’université de Paris, abordera les systèmes de formation des élites, à travers l’idée qu’avec le suffrage, la formation est devenue dans les sociétés démocratiques l’un des moyens légitimes de sélection des dirigeants.
Mahfoud Smati de l’université d’Alger soutiendra quant à lui l’hypothèse qu’une élite n’est légitime que si elle propose un nouveau projet de société, qui répond aux aspirations des masses. Il plaidera pour une rupture totale avec le système social établi pour obtenir le changement.
Azeddine Bennis de la faculté de Droit de Rabat, se concentrera sur les racines culturelles et valeurs universelles, et leur conflit. Pour le chercheur, les nombreuses et graves violations des droits de l’Homme à travers le monde éloignent chaque jour l’hypothèse d’un minimum de valeurs communes qui seraient un dénominateur commun des différents peuples. En même temps, le recours unilatéral ou sauvage à la violence est en train de supplanter sous nos yeux les modes des règlements négociés des différends et des antagonismes entre les peuples.
Gérard Timsit, de la Sorbonne, proposera pour sa part des éléments de réflexion juridique sur la nouvelle gouvernance sur fond des exigences de la gouvernance et du changement, et de la légitimité de l’exercice du pouvoir.

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