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La gauche dans tous ses etats

Pour bon nombre d’acteurs politiques et d’observateurs, la zone de turbulence que traverse le pays nécessite une véritable révision du champ politique, avec ce que cela implique en termes de nouvelles alliances et de divorces. Bien entendu, la prolifération des partis n’a jamais cessé. Or, ce qui est nouveau ces derniers temps, c’est cette dynamique de fusion entre des frères-ennemis qui se sont rendu compte qu’après les moments de querelle et de confrontation, le temps est venu pour la réconciliation, le regroupement et l’unité des rangs.
A l’instar, donc, de certaines formations qui ont entamé les processus de coordination menant, probablement, à la fusion, des courants de la gauche radicale ont jugé nécessaire de conjuguer leurs efforts pour faire face aux défis qui les attendent.
Pour le mouvement qui représente selon ses dirigeants la continuité «historique» du mouvement d’Ilal Amam, en l’occurrence «Ennahj Addimocrati»( La voie démocratique) avec son secrétaire national Abdallâh El Herrif, tout action en solitaire est vouée à l’échec. Après avoir réalisé que les dirigeants de l’Organisation de l’action démocratique populaire et certains amis d’antan ne voulaient pas de lui, il s’est tourné vers le Parti de l’avant-garde démocratique socialiste.
En revanche, dans l’autre rive, l’élan d’unification de la Gauche socialiste unifiée, composée de l’OADP, du Mouvement pour la démocratie, des indépendants démocrates et d’anciens membres de la gauche radicale, fait son chemin, conformément à une stratégie adoptée depuis plus de deux ans. D’ailleurs, ce 11 juillet courant, les quatre parties vont annoncer leur fusion dans un cadre qui les unit, jusqu’à présent, pour le meilleur et pour le pire. Du moins d’ici les deux prochaines échéances électorales .
Législative et communale. Seul donc le parti du congrès national ittihadi est en passe de chercher encore ses alliés. Car, même en se rapprochant du PADS, il demeure à l’écart de la gauche radicale. Ses positions en faveur de la participation aux prochaines élections alimentent les réticences d’Ennahj Addimocrati, qui voit en lui une simple version populiste de l’USFP.

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