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La justice refuse l’extradition du braqueur présumé du Kent

Dans ses attendus, la Cour constate que Lee Lamrani Ibrahim Murray est Marocain car son père est Marocain et que la loi interdit d’extrader un ressortissant vers le pays où il est accusé d’avoir commis un crime, a précisé son avocat, Me Issaoui Benmhili. La Cour Suprême a également ordonné l’élargissement, dans trois jours, de Lee Lamrani Ibrahim Murray, Britannique d’origine marocaine, condamné par la cour d’appel à Salé, à 8 mois de prison.

Mercredi, il avait été condamné à huit mois de prison pour d’autres chefs d’inculpation que ce braquage, une condamnation qui couvre sa période de détention provisoire.

Il avait été reconnu coupable comme trois autres Britanniques de "violence contre les forces de l’ordre" et "détention et consommation de drogue".
Il devra en outre s’acquitter d’une amende de 10.000 dirhams.

Les quatre devront en outre verser collectivement une amende de 300.000 dirhams aux douanes marocaines qui s’étaient portées partie civile.

Arrêté le 25 juin 2006, Lee Lamrani Ibrahim Murray ainsi que Paul Allen sont en principe libérables dans trois jours alors que les deux autres sont libérables immédiatement à condition qu’ils versent les différentes amendes.

Son avocat a précisé que Il a précisé que son client aura purgé sa peine lundi prochain et sera, par conséquent, libre de ses mouvements, sauf s’il est poursuivi pour d’autres chefs d’inculpation.

Me Belmhidi a ajouté que le fait d’ordonner l’élargissement de son client incarcéré à la prison locale de Salé, signifie que Murray ne sera pas livré aux autorités britanniques comme le souhaitait Londres dans une demande d’extradition examinée mercredi par la 1ère Chambre de la Cour Suprême.

L’avocat s’est félicité de cette décision qu’il a qualifiée de "juste et d’impartiale".  Il avait indiqué auparavant à la MAP que son client est bel et bien Marocain, titulaire d’un passeport marocain et possède des extraits d’acte de naissance délivrés par les autorités marocaines compétentes. Il ne pourra donc pas être extradé vers un pays étranger, y compris la Grande Bretagne, en vertu de l’article 721 du code de procédure pénale, avait-il dit.

Selon lui, les autorités britanniques n’ont pas également respecté le délai réglementaire d’un à deux mois pour introduire une demande d’extradition, comme l’exige l’article 733 du code de procédure pénale.

Ibrahim Murray était poursuivi à Rabat dans une autre affaire avec trois Britanniques et deux Marocains pour plusieurs chefs d’inculpation, dont "détention et consommation de drogue" et "usage de violence contre les forces de l’ordre".

Londres accuse Lee Murray d’être l’organisateur du braquage du Kent (sud de l’Angleterre) où une somme record de 53 millions de livres (77 millions d’euros) a été volée en février 2006.

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