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La police fédérale belge recherche vingt complices de Abdelkader Belliraj

© D.R

Le réseau de Belliraj s’avère être une véritable toile d’araignée. C’est, du moins, ce qui ressort des dernières révélations  parvenant de Belgique sur cette affaire à rebondissements.  Selon la presse belge, la justice du même pays  serait actuellement à la recherche d’une vingtaine de suspects qui auraient aidé dans les années 1980 le chef du réseau terroriste, le Belgo-Marocain Abdelkader Belliraj, à commettre six meurtres.  «Arrêté au Maroc dans le cadre du démantèlement d’un réseau islamiste,  Belliraj, 50 ans, aurait donné les noms de ces 20 personnes à la police marocaine, qui les a transmis aux autorités belges», a affirmé mercredi le journal flamand Het Latste Nieuws. Le parquet de la région de Bruxelles, où se sont produits les meurtres, que la police n’avait jamais élucidés, recherche activement les personnes mises en cause, selon le quotidien populaire flamand. Ni le parquet fédéral belge ni celui de Bruxelles n’étaient joignables ou n’ont voulu commenter ces informations mercredi. Etant donné l’ancienneté des faits, l’enquête s’annonce lourde et délicate, estime le journal, évoquant la possibilité que plusieurs juges d’instruction soient nommés pour suivre l’affaire. Abdelkader Belliraj a avoué avoir commis six meurtres à la fin des années 80. Il aurait tué deux Belges parce qu’ils étaient juifs ou qu’il croyait qu’ils l’étaient, un autre parce qu’il était homosexuel, deux étrangers, dont un imam, parce qu’ils étaient des musulmans modérés et un troisième, un Egyptien, parce qu’il était le chauffeur de l’ambassade d’Arabie saoudite, pays allié aux Etats-Unis. Il était aidé dans ses œuvres par un commando de trois hommes mais travaillait aussi avec des collaborateurs occasionnels, précise le journal. Selon une autre fuite dont a bénéficié le quotidien francophone «La Dernière Heure», la dernière des six victimes présumées d’Abdelkader Belliraj à avoir été identifiée est un homosexuel belge de 53 ans, Marcel Bille, tué en 1988 d’une balle de 7,65 mm dans la tête. Après avoir d’abord accueilli avec grand scepticisme les accusations marocaines, la Belgique, qui a envoyé une équipe d’enquêteurs à Rabat, les juge désormais crédibles.

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