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La procédure par élimination

Fadel Ismail, tête pensante de la politique séparatiste des mercenaires du polisario, numéro deux dans leur hiérarchie, représentant de leurs intérêts et de ceux qui les guident successivement à New York et Londres, a été retrouvé mort dans sa chambre dans la capitale britannique. Particulièrement virulent à l’égard du Maroc, Fadel Ismail était de la partie à chaque fois qu’il y avait une opportunité d’instrumentaliser tel ou tel média pour faire la propagande des séparatistes et de leurs mentors. Sa disparition, dans des circonstances qui n’ont pas encore été clarifiées, écarte de la scène un «responsable» des séparatistes qui n’a pas caché son opposition à la chimère de partition du Sahara marocain, directement sortie de la poche du président algérien Abdelaziz Bouteflika, après avoir germé dans la tête des généraux au pouvoir en Algérie. Grosse bourde des adversaires de l’intégrité territoriale du Maroc.
James Baker, le représentant personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, a dû révéler l’origine algérienne de cette proposition dénuée de toute assise, contenue dans le rapport du secrétaire général de l’ONU au conseil de sécurité. Cette proposition à la paternité algérienne avérée et intéressée aura également semé la zizanie dans les camps des séparatistes. Fadel Ismail, mort dans la nuit du 5 au 6 mai à Londres, avait, selon l’association le Sahara marocain, effectué au mois d’avril écoulé un déplacement à Tindouf marqué par des tensions et différends avec les « responsables » des mercenaires au sujet de cette option de partition du territoire. Il avait même, selon la même source, formulé des craintes quant à sa vie après avoir exprimé clairement son opposition à une tournure destinée à servir les appétits de ceux qui tiennent les rênes du pouvoir en Algérie et de la destinée des séparatistes. Lumière sera vraisemblablement faite sur les circonstances de ce décès. En attendant, les observateurs auront remarqué que cette fausse manoeuvre algérienne de partition aura relégué, comme par magie, aux oubliettes ce referendum d’auto-détermination longtemps rêvé et dont l’expérience du terrain à maintes fois démontré l’impossibilité.
Que reste-t-il alors pour la résolution d’un conflit fabriqué de toutes pièces ? La communauté internationale, lasse des éternelles tergiversations, finira par se rendre à l’évidence que seule la solution politique à laquelle a souscrit le Maroc dans le cadre de la légalité internationale, est à même de soulager la région et l’organisation onusienne d’une plaie qui n’en finit pas de les saigner à blanc.

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