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Lahmidi : Nous sommes chez nous au sahara

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ALM : Que pensez-vous de la désignation de Van Walsum en tant que nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU au Sahara ?
Mohamedou Lahmidi : Nous ne pouvons que saluer cette initiative, qui fait partie des efforts des Nations Unies pour le règlement pacifique de l’affaire du Sahara marocain.
Nous souhaitons la bienvenue au responsable onusien, mais nous tenons à préciser, en tant que fils de ce territoire cher qu’est le Sahara marocain, que nous sommes dans notre pays, le Maroc, et que  nous, à l’image de la majorité écrasante des Sahraouis de ce pays, sommes convaincus de la marocanité de notre Sahara et que nous ne ménagerons aucun effort pour la défendre.

Le fait est que les initiatives onusiennes se succèdent, mais sans pour autant qu’une solution soit trouvée. Qu’en pensez-vous ?
Ce que nous pensons, c’est que toutes ces initiatives qui respectent l’intégrité territoriale du Royaume sont les bienvenues. Parce que la seule vérité dans ce conflit est que le Sahara est marocain. Il l’a toujours été et il le sera toujours.
L’histoire et les hommes du Sahara sont là pour le prouver et le défendre. N’en déplaise à la bande de mercenaires qu’est le Polisario et le pouvoir algérien qui en tire les ficelles, en dehors de la véritable volonté du peuple algérien frère.

Quelles sont les priorités dont devrait s’occuper M. Walsum à votre avis ?
La première des choses par laquelle devrait commencer le nouveau représentant de Kofi Annan est de garantir la libération des Marocains séquestrés dans les camps de la honte et de permettre le retour à la mère-patrie, en toute sécurité et avec toutes les garanties, de ceux et celles qui ne rêvent que de pouvoir regagner leur pays et fuir la misère et la répression qui règnent dans le sud-est algérien. En tant qu’intermédiaire dans cette affaire, l’ONU et ses missions au Sahara, la Minurso et le HCR, devraient également faire en sorte que les camps, qu’ils qualifient de camps de réfugiés, ne soient plus contrôlées par les militaires du Polisario, ni supervisés par la gente militaire algérienne, qui en bloque tous les accès et toutes les issues, suscitant la peur parmi la population.
L’ONU doit également contrôler les aides humanitaires acheminées dans les camps et dont seulement une poignée de mercenaires tirent profit, affamant au passage les milliers de familles qui en ont le plus grand besoin.
Les Nations Unies devraient également agir de toute urgence pour la libération de ceux que l’Histoire retiendra comme les plus anciens prisonniers de guerre dans le monde et que le Polisario continue en toute impunité à utiliser comme une carte politique, se jouant ainsi de la vie et de la dignité humaine.

Comment la société civile sahraouie peut-elle participer à une solution à un conflit qui n’a que trop duré ?
Vous savez, les responsables onusiens passent, mais la vérité reste. Celle que le Sahara est marocain et que ses fils sont également marocains.
Et ce ne sont pas quelques agitateurs téléguidés qui chargeront quoi que ce soit à une réalité qui est vécue sur le terrain. Ce n’est pas non plus le président algérien Bouteflika et Mohamed Abdelaziz, qui sont par ailleurs responsables de tous les malheurs que les Sahraouis vivent dans les camps de Tindouf, et leurs obsessions maladives qui déracineront des millions de Marocains d’origine sahraouie, fiers d’appartenir à cette grande nation qu’est la nôtre.

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