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L’Assemblée générale des Nations unies apporte son soutien au processus de Manhasset

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Il va bien falloir tenir compte de la dynamique enclenchée par l’offre marocaine d’autonomie. Le Polisario, et l’Algérie, plus précisément, n’ont qu’à se référer à la résolution adoptée vendredi par l’Assemblée générale, pour se rendre à l’évidence. Tout comme l’Assemblée de l’organisation onusienne qui appelle à de futures «négociations plus intenses», de même elle exhorte les parties à se référer aux développements survenus depuis 2006,  – année à laquelle Rabat a présenté son Initiative pour négocier un statut d’autonomie au Sahara dans le cadre de la souveraineté marocaine.
L’Assemblée générale «appuie le processus de négociations initié par la résolution 1754 (2007) et soutenu par les résolutions 1783 (2007) et 1813 (2008) du Conseil de sécurité, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable» au conflit du Sahara, relève-t-on dans la nouvelle résolution. Les trois résolutions, 1754, 1783 et 1813, adoptées par le Conseil de sécurité, avaient souligné, – faut-il le rappeler -, le caractère «sérieux et crédible» des efforts déployés par le Royaume du Maroc, et qui ont été traduits par la présentation d’une proposition conforme aux standards internationaux d’autonomie et prévoyant l’octroi de larges prérogatives d’auto-gestion aux Marocains d’origine sahraouie.
L’Algérie, rappelle-t-on, avait cherché à faire passer, au niveau de la quatrième Commission de l’AG qui s’est réunie le 20 octobre 2008, une résolution ignorant les derniers développements survenus dans le dossier du Sahara et faisant fi des résolutions 1783 et 1813 du Conseil de sécurité. Mais c’était compter sans la vigilance des membres de l’AG de l’ONU qui ont, finalement, contraint l’Algérie à accepter les amendements souhaités par le Maroc avec l’appui de l’Union européenne, des Etats-Unis et d’un grand nombre de pays africains, asiatiques et latino-américains.
Un effort particulier avait été déployé par l’Union européenne, sous la présidence française, pour barrer la route devant l’Algérie, qui cherchait inutilement à faire adopter une résolution ignorant la nouvelle dynamique qui s’est installée grâce à la solution d’autonomie. L’UE avait en plus, et de manière plus claire, souligné le bien-fondé de la proposition marocaine qui offre une belle alternative au statu quo stérile voulu par l’Algérie.
L’actuelle résolution de l’AG de l’ONU apporte un nouveau cinglant revers à la partie adverse, qui continue de déployer d’importants moyens diplomatiques et financiers dans le vain espoir de contourner l’incontournable initiative marocaine. L’AG de l’ONU, qui se félicite des précédents rounds de négociations, invite les parties à «coopérer pleinement avec le secrétaire général et son envoyé personnel , et les uns avec les autres».  L’AG de l’ONU se met ainsi en phase avec le Conseil de sécurité, en consacrant la même vision et la même approche des deux organes de l’ONU dans le traitement du conflit créé de toutes pièces autour de la question du Sahara.

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