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Le coût de la rentrée

La rentrée scolaire pèse lourd sur le budget des ménages marocains. De ce fait, elle est toujours vécue comme un événement angoissant qui rend un moment censé être un moment de bonheur les parents en cauchemar qui ne cesse de les hanter pendant toutes les vacances d’été.
Fournitures scolaires, vêtements neufs, tenues de sport pour l’éducation physique…Ce sont là les différentes rubriques du budget nécessaire pour assurer une bonne rentrée scolaire à ses enfants.
Et lors de chaque rentrée scolaire, la répartition du budget réservé par un ménage sur ces trois rubriques s’avère une opération très difficile, voire même impossible. Les parents se trouvent toujours avec le même dilemme : satisfaire les besoins de leurs enfants en les équipant des meilleures fournitures scolaires et déséquilibrer le moins possible le budget familial.
Toutefois, le ministère de l’Education nationale, les écoles, les instituteurs, la télé…Tout le monde s’allie contre les parents. Du cartable au stylo en passant par les cahiers et les différents gadgets que l’on a inventés pour écrire ou pour dessiner, les listes de fournitures deviennent chaque année plus longues et plus difficiles à aborder.
Ainsi, préparer la rentrée scolaire d’un élève de l’école primaire coûte un minimum de 500 DH. Ce chiffre est évidemment calculé en agissant comme le précise l’expression juridique : en Bon Père de Famille (BPF). C’est-à-dire en essayant d’économiser sur des détails esthétiques et techniques des fournitures scolaires. Car il faut avouer qu’entre le prix d’un cartable portant la photo d’Harry Potter et celui d’un cartable ordinaire, il existe une énorme différence. Sans parler bien sûr des cartables « Barbie » dont rêveraient toutes les petites écolières et dont le prix dépasse, à lui seul, le budget de tout le parcours scolaire d’il y a quelques années.
Le problème se pose aussi au niveau des livres scolaires. Avec la multiplication des livres, la rentrée est devenue plus complexe. Car, si, il y a quelques années, les livres scolaires utilisés par un enfant pouvaient être réutilisés par ses frères, cela est devenu impossible de nos jours. Le livre scolaire ne dure plus. Il est obligatoirement consommable durant une année, puisque l’on écrit dedans. Car, aujourd’hui, tous les livres contiennent des espaces réservés à des exercices que l’élève doit effectuer sur le livre, ce qui rend sa réutilisation impossible.
En somme, la rentrée devient de plus en plus coûteuse pour les parents et rien n’est fait pour en alléger le coût.

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