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Le G8 s’engage à créer 200.000 nouveaux postes d’emploi

Le cadre programmatique commun élaboré par les huit partis de l’Alliance pour la démocratie ambitionne de consacrer la place du Maroc comme base régionale de la production, des services, de l’export ainsi que de renforcer l’économie interne. Quatre mesures sont proposées par le G8 pour atteindre cet objectif : appuyer l’investissement et l’entreprise et la diversification du tissu économique, de donner la priorité aux ressources humaines et de gagner de nouveaux marchés pour l’export. Le G8 promet un taux de croissance de plus de 6% pour les cinq prochaines années et de garantir 200.000 nouveaux postes d’emploi annuellement. Les huit ambitionnent, en outre, de renforcer les ressources réservées au Fonds pour la promotion de l’emploi des jeunes pour qu’elles deviennent de l’ordre de 2 milliards DH. Il s’agit, également, de garantir une formation gratuite et de courte durée au profit des jeunes. Pour ce qui est des besoins d’ordre social des citoyens, l’Alliance projette de garantir la qualité de l’enseignement. Il est question pour elle, dans ce cadre, de diminuer le taux de déperdition scolaire de 75%, de généraliser l’enseignement aux enfants de 6 à 14 ans. S’agissant du secteur de la santé, les huit promettent la généralisation de la couverture sociale, d’assurer la qualité et l’efficacité du système de gestion de ce secteur et d’améliorer les indices de la santé. En ce qui concerne l’habitat, le G8 promet de garantir des logements qui correspondent à la capacité de l’ensemble des composantes sociales. Pour ce qui est de la lutte contre la pauvreté, le G8 prévoit, entre autres mesures, de mettre en place un Fonds national de solidarité sociale, d’harmoniser les programmes sectoriels et l’INDH et de réformer la Caisse de compensation.

Le PPS prône une répartition plus équitable des richesses
Réaliser un taux de croissance moyen de 7%, replacer l’homme au centre du développement et assurer la gouvernance démocratique à travers la lutte contre toutes les formes de corruption tels sont les grandes lignes du programme du PPS. Pour cela, le PPS souligne la nécessité de lever les obstacles devant l’investissement, en particulier devant les PME-PMI, de lutter contre l’économie de rente par le respect des règles de la concurrence, d’améliorer la compétitivité et de favoriser les secteurs à fort potentiel d’emploi. Le deuxième axe de développement entend donner la priorité aux secteurs sociaux : (santé, éducation, loisirs, retraites) qui nécessitent une refonte dans le cadre d’une répartition plus équitable des richesses. Le programme du PPS insiste sur le fait qu’il faut réduire les écarts entre cités et campagnes, réviser le Plan Vert, réduire le gap entre hauts et bas salaires, reconsidérer le service public, généraliser la couverture médicale, lutter contre les déperditions scolaires, œuvrer pour la parité, encourager la culture, combattre la marginalisation et la pauvreté. Troisième fondement : la gouvernance démocratique par la lutte contre la corruption et les privilèges, la généralisation des inspections et des audits des établissements et des marchés publics, le réaménagement de l’administration et l’adoption de lois de programmation.

Le PJD promet un taux de croissance de 7 %
Dans son programme éléctoral, le PJD promet un taux de croissance de 7%, de diminuer de deux points le taux de chômage pour atteindre 7% et de baisser de moitié le taux de pauvreté. Ce parti promet que 1,5% du Produit intérieur brut sera réservé à la recherche scientifique. Dans le cadre de la promotion de l’emploi, le parti dirigé par Abdelilah Benkirane promet d’accorder une prime de stage à 100.000 jeunes accédant au marché du travail. Il est question également de prendre en charge la scolarité des enfants de 350.000 familles parmi les plus démunies et d’éradiquer l’analphabétisme parmi les jeunes de 14 à 25 ans. Par ailleurs, selon les responsables du parti, la réforme de la Caisse de compensation et du système de la retraite et la lutte contre la corruption constituent les trois dossiers urgents qui ne peuvent pas attendre. Parmi les mesures du programme figurent la lutte contre la corruption, la promotion de la compétitivité et l’amélioration du climat des affaires. Cela dit, s’agissant des cinq grandes orientations du programme électoral du PJD, on cite la construction de l’Etat démocratique et la lutte contre la corruption, la mise en place d’une économie forte, ouverte et compétitive et le renforcement de la solidité des différentes composantes de la société.

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