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Le Maroc est leader en recherches halieutiques

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Marrakech accueille jusqu’au 5 de ce mois, la onzième session du Comité scientifique consultatif (CSC), de la Commission générale des pêches en Méditerranée (CGPM–FAO), en partenariat avec l’Institut national de recherches halieutiques (INRH). Mohamed Najih, chef du centre régional de recherches halieutiques à Nador a affirmé à ALM que «le comité scientifique consultatif qui provient de la Commission générale de la pêcherie en Méditerranée est chargé de résoudre certains points scientifiques et veille sur l’élaboration de recommandations déjà prises en compte dans les sessions précédentes. La Méditerranéenne actuellement est confrontée à des problématiques à ne pas nier tels que la pollution, l’exploitation et le trafic maritime, la pêche illicite, et l’utilisation de produits à haut risque pour les poissons. Généralement cette Commission regroupe les 24 pays de la Méditerranée, et qui via ce genre de rencontre, ces pays essayent de mieux s’organiser afin de protéger les ressources en poissons au niveau de la Méditerranée, parce que en sorte, cela devient une nécessité, le cas échéant, tous ces pays-là qui dépendent de leurs richesses en pêcherie seront touché par la même mortification». Et d’ajouter que «le Maroc se considère comme étant leader au sein de la recherche scientifique halieutique, avec le témoignage même des experts internationaux ici – présents, notamment le secrétaire exécutif de la CGPM. Le Royaume participe activement dans les recherches relatives aux ressources maritimes. Nos centres de recherches halieutiques partout au pays, essaient constamment de décentraliser les études au niveau de la Méditerranée».
Par ailleurs, Mohamed Tarmidi, secrétaire général du département de la Pêche maritime au ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime a quand à lui appuyé sur la nécessité d’adopter la décision d’ériger le Comité des pêches pour la Méditerranée en une commission disposant de ses propres ressources, et ce, afin de fonctionner dans des meilleures conditions et pourvue de structures adéquates dont le comité consultatif et ses multiples sous-comités. «En effet, si les changements climatiques et la surexploitation des ressources marines qui ne sont plus à démontrer, sont considérés comme étant les principales sources de perturbations affectant la majorité des écosystèmes marins, il n’en demeure pas moins que d’autres facteurs comme la destruction des habitats et l’introduction non maîtrisée des espèces modifient eux-aussi ces mêmes écosystèmes». conclut M. Tarmidi. Par ailleurs, cette onzième session du CSC est marquée par la participation de la Communauté européenne, l’Egypte, la Roumanie, et la Tunisie. Ainsi que des observateurs internationaux tels que l’ICCAT, la Commission scientifique de la Méditerranée (CIESM), l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), et le Centre international des hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM). Cette session a entre autres pour objectifs d’examiner minutieusement des recommandations de la 32ème sessions de la CGPM, et qui concerne l’aménagement des pêcheries, tenue en l’année 2007 à Rome. Egalement d’achever les activités principales des projets régionaux de la FAO, de formuler les recommandations dans le domaine de la gestion et de la recherche halieutique et d’examiner finalement le plan d’action pour l’année 2009.

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