Présentant ce projet, le ministre de la santé, M. Mohamed Cheikh Biadillah, a indiqué que ce texte confère le pouvoir de recevoir l’autorisation des donateurs vivants aux présidents des tribunaux de première instance dont relèvent les hôpitaux agréés pour effectuer les interventions de prélèvements et de transplantation d’organes à l’instar de leurs homologues des tribunaux de première instance dont relève la résidence des donateurs, et ce afin de simplifier la procédure et de réduire les délais d’attente.
La transplantation d’organes et de tissus humains permettra de sauver des êtres humains, a-t-il dit, ajoutant que dans certains cas cette technique s’avère comme le meilleur traitement pour plusieurs maladies comme l’insuffisance rénale.
Pour leurs parts, les représentants des groupes parlementaires ont souligné l’importance de ce projet qu’ils ont qualifié de "" révolution scientifique "" dans le domaine médical, appelant à la mise à niveau des hôpitaux publics pour répondre aux besoins de plus en plus croissants en matière de prélèvement et de transplantation d’organes et de tissus humains.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la politique de l’Etat visant à consacrer les droits des personnes dans le domaine médical et à préserver leur santé.
Depuis les années 90, le gouvernement a procédé à la mise en place d’un arsenal juridique et organisationnel pour encadrer les activités médicales relatives aux analyses biologiques et médicales, au don de sang, son prélèvement et son utilisation, en plus du don d’organes et de tissus humains, leur prélèvement et leur transplantation.