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Le Polisario organise une campagne de propagande autour d’Aminatou Haidar

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La Fondation Robert F. Kennedy est au centre d’une vive polémique, depuis qu’elle a annoncé sa décision en septembre dernier de remettre son prix annuel à l’activiste sahraouie Aminatou Haidar. La polémique s’est ravivée encore plus hier, lorsque la flamboyante Haidar s’est envolée à partir de Laâyoune avec un passeport marocain en direction de Washington où la Fondation, baptisée du nom de l’ancien ministre de la Justice assassiné en 1968, Robert Francis Kennedy, se prépare à lui réserver un accueil «triomphal». «La Fondation Kennedy est victime d’une grosse manipulation, dans le sens où elle est désinformée sur la personne qu’elle compte distinguer autant que sur la réalité des droits de l’Homme prévalant dans nos provinces sahariennes», brocarde Mohamed Réda Taoujni, président de l’Association le Sahara marocain. M. Taoujni appelle à une mobilisation «agressive» de la part de la société civile marocaine pour expliquer à l’opinion publique américaine l’avancée remarquée et remarquable que connaît le dossier des droits de l’Homme au Sahara marocain, face à la campagne de désinformation menée par les activistes qui sont à la solde du front séparatiste. La même tonalité dénonciatrice est relevée chez Mohamed Talib, membre du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes. «La décision de la Fondation Kennedy est préjudiciable au processus de dialogue sur le Sahara, elle résonne comme une fausse note dans le contexte actuel où l’administration américaine elle-même appelle le Polisario à œuvrer avec la délégation marocaine pour trouver une issue pacifique au conflit sur la base de l’offre d’autonomie», estime M. Talib. «Le choix porté sur Aminatou Haidar se comprend comme un encouragement à la thèse séparatiste, il est de nature également à exacerber la tension dans les provinces sahariennes au détriment des efforts pacifiques déployés par le Maroc pour tourner la page», relève M. Talib. Ce dernier ajoute que «le choix de la personne d’Aminatou Haidar n’est pas judicieux ni crédible», d’autant moins que «la même personne souffle sur les braises et alimente la tension entre les frères de la même famille sahraouie». «Il est impensable que cette personne soit érigée en modèle dans la défense des droits de l’Homme», s’indigne M. Talib.
«Aminatou Haidar, connue pour ses voyages coperniciens aux frais de la chimérique «cause sahraouie», a réussi à faire de la même cause un véritable fonds de commerce», dénonce un observateur. «Le paradoxe veut que cette personne voyage avec un passeport marocain pour dire à l’étranger tout le mal qu’elle pense du Maroc», relève un analyste, qui s’interroge comment des ONG internationales puissent être dupes de ce qu’il a appelé «une véritable supercherie».
Aminatou Haidar n’est toutefois pas la seule à tirer profit de cette situation. A preuve, elle est accompagnée aux Etats-Unis de plusieurs activistes séparatistes. Parmi ces derniers, figurent le frère du président de la «république» chimérique, le dénommé Maâelaïnine Rguibi, Mohamed Salem Lekhal, sans compter la célébrissime Jimmy El Ghalia.

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