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Le tracteur en panne à Marrakech : La guerre des candidatures risque de faire exploser le PAM

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Les préparatifs pour les élections anticipées du 25 novembre s’annoncent laborieux pour le PAM. C’est particulièrement le cas à Marrakech où la course aux candidatures est en train de prendre une tournure de guerre fratricide. A l’origine de ce bouillonnement, la contestation des résultats des délibérations de la commission régionale des élections par des personnes dont la candidature n’a pas été retenue. Parmi elles, on trouve, entre autres, Fatiha Layadi, Abdelghani Ouafik, Ismaïl Barhoumi, Adnane Benabdellah le président de la commune de Menara et Fatima-Zahra Mansouri la maire de Marrakech. Cette dernière, selon une source au PAM, campe depuis 8 jours au siège du parti à Rabat pour tenter d’annuler le verdict de la commission régionale. Pour cela, elle a décidé de s’en remettre à l’arbitrage des instances nationales du PAM. Rappelons que la commission nationale des élections a tenu, jeudi dernier, une réunion pour statuer par rapport aux blocages rencontrés par les 16 commissions régionales des élections. Mais sans grand succès. Ce sera donc une commission d’arbitrage, constituée entre autres de Mohamed Cheikh Biadillah sectaire général du parti, Hakim Benchamass et Ali Belhaj, membres du bureau national, qui devra dénouer cette situation que vit depuis quelques mois le PAM particulièrement à Marrakech, où il est fortement présent. Au terme de plusieurs rounds, la commission régionale de Marrakech avait trouvé consensus autour des candidats prévus pour les diverses circonscriptions notamment à l’unanimité pour 5 provinces. Mais pour la circonscription de la Menara, il a fallu procéder au vote au terme duquel Adnane Benabdellah, pourtant fortement pressenti, n’avait obtenu que 2 voix contre 38 voix pour son concurrent Omar Khafif. L’autre problème s’est posé pour la liste nationale dont 60 sièges sont réservés aux femmes, et trente aux jeunes. Là aussi, surprise puisque la maire Fatima-Zahra Mansouri qui s’attendait à passer sans trop d’encombre ne fait pas partie d’une liste de 5 femmes retenues dont Zakia Lamrini. Pour appuyer leur contestation de ces résultats, les personnes non retenues ont présenté aux instances nationales du parti des listes de soutien de 80 signatures d’élus provinciaux et de conseillers. Selon ce statut, le parti est organisé en 16 commissions régionales qui définissent les critères de candidatures, reçoivent ces dernières, les étudient et les classent. Pour le cas de Marrakech, «la commission s’est réunie 3 fois pour préparer les travaux de la réunion du 1er octobre. Les délibérations au sujet des candidatures se sont déroulées dans des conditions de transparence, avec un rapporteur, l’affichage des noms des candidats pour chaque circonscription et un enregistrement sonore et vidéos de toute la réunion», a indiqué à ALM Zakia Lamrini. Selon cette dernière, les contestataires sont tout simplement de mauvais perdants. Et d’indiquer : «Nous allons présenter une pétition qui a atteint à ce jour quelque 5000 signatures de militants du parti qui s’attachent aux règles démocratiques dans lesquels s’est tenue la réunion de la commission régionale et aux résultats de ses délibérations».

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