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Les grands axes de la « stratégie Ghellab »

Karim Ghellab, ministre de l’Equipement et du Transport, tête de liste de l’Istiqlal dans la circonscription de Sebata à Casablanca, se lance dans la course pour la mairie de la capitale économique du Maroc. Les tractations se sont multipliées à quelques jours de la date du vote, prévu ce soir. Les réunions entre Ghellab et les élus d’autres formations durent de très longues heures. C’est la loi de l’offre et de la demande qui prime. Vraisemblablement, Ghellab a de fortes chances de passer ce cap. Ses soutiens, il est allé les chercher auprès de l’UC, en l’occurrence chez Mohamed Sajid. Ce dernier aurait apparemment opté pour le candidat istiqlalien et pourrait occuper le poste de 1er vice-président. Même chose pour les seize élus du PJD. Les consignes de vote qui leur sont adressées sont précises: soutenir tout candidat qui n’est pas clairement hostile au PJD. A ce titre, Karim Ghellab n’a jamais éprouvé d’inimitié envers le PJD. Les dix élus du RNI n’ont pas encore tranché. Tout reste possible. Ghellab, ingénieur et responsable de deux départements ministériels et d’un établissement public a prévu, au cas où il est élu au poste de maire de la ville, un programme assez riche. En fait, il y a trois axes principaux dans ce programme, valable à la fois pour Sebata-Salmiya et pour Casablanca. Il s’agit tout d’abord de l’emploi, l’une des principales préoccupations des citoyens. Deuxième axe, le développement des services municipaux qui est essentiellement du ressort du Conseil de la ville. Enfin, il y a la promotion des équipements collectifs, culturels, sociaux, culturels, sportifs… Casablanca « ne peut pas agir directement pour résoudre de manière radicale le problème du chômage », souligne Ghellab. Mais elle a un rôle fondamental. « Il faut lever tous les obstacles administratifs et assouplir les procédures pour les investisseurs », poursuit le candidat à la mairie de Casablanca. Pour ce qui est des services municipaux, le programme de Ghellab insiste notamment sur la distribution de l’eau et l’électricité, l’assainissement liquide et solide, les voiries et le transport urbain. « Prenons l’exemple de la décharge de Mediouna », poursuit Ghellab, cela fait des années que ce dossier traîne ». Pour ce qui est de la gestion déléguée, la ville de Casablanca doit être capable de discuter d’égal à égal avec des sociétés puissantes dans les domaines du transport urbain, le traitement des déchets… A cela, il faut ajouter la promotion des équipement sociaux afin d’éviter que « Casablanca ne soit une accumulation de logements », mais une véritable métropole. Les espaces sportifs sont une priorité pour Ghellab. Au même titre que les centres pour jeunes et pour les associations.

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