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Les remous de la Bourse justifient les placements à long terme

La baisse que connaît la place financière casablancaise est une occasion à saisir pour ceux et celles qui veulent investir à long terme. C’est en substance ce qui ressort d’une récente analyse d’Integra Bourse sur la crise financière internationale et son impact sur le Maroc.
«Nous pensons que la reprise du marché boursier marocain ne devrait pas tarder d’autant plus que la capacité bénéficiaire des sociétés cotées devrait sensiblement s’apprécier en 2008 (+20%)», selon les analystes de cette société de Bourse qui opère depuis le mois de mai dernier. «La correction subie par la Bourse a rendu certaines valeurs attrayantes de point de vue valorisation, ce qui offrira une bonne opportunité de placement notamment pour les investisseurs long-termistes après une purge du marché», précisent-ils.
Durant la semaine dernière, les deux baromètres de la place financière casablancaise étaient au rouge. Le Masi a chuté de 5,07% accusant une perte annuelle de 5,98 %. Idem pour le Madex qui a enregistré une baisse de 5,24 % avec une variation annuelle de – 6,24%.
Lundi dernier aussi, une forte baisse a été enregistrée à la Bourse de Casablanca où les deux indices phares ont creusé leur déficit dans un marché sans repères. En effet, le baromètre de toutes les valeurs cotées s’est affaissé de 4,39 % à 11 411,85 points, tandis que le Madex a régressé de 4,53% à 9 348,70 points. Leur contre-performance annuelle ressort ainsi grevée à -10,11% pour le Masi et à -10,66% pour le Madex. «Pour le marché boursier, nous pensons que la panique qui règne actuellement sur le marché découle principalement d’un effet psychologique et ne devrait pas perdurer longtemps. L’élément qui devrait à notre avis affecter le plus le marché serait l’éventuelle sortie des investisseurs étrangers qui pourrait être dictée par les tensions de liquidités, ce qui les contraindra à réduire leur exposition sur les marchés externes dont le marché marocain», indiquent-ils.
«Tout en restant peu probable, ce scénario ne devrait pas pénaliser de manière significative la bourse marocaine puisque la part des investisseurs étrangers dans le flottant au 31 décembre 2007 ne représentait  que 6,82% de la capitalisation du marché. Par ailleurs, il faut noter la réaction des investisseurs locaux qui étaient au rendez-vous pour absorber l’offre sur le marché national au début de la crise», ajoutent-ils. Par ailleurs, et pour l’économie nationale, Integra Bourse s’attend à un ralentissement économique notamment sur l’année 2009 avec un taux estimé de 4, 5%. Et ce à cause d’une demande nationale impactée légèrement par la crise suite au ralentissement des activités de tourisme principalement ainsi que la hausse des taux d’inflation qui a atteint des niveaux historiquement élevés.

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