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Les USA commencent une autre guerre

L’échec des pourparlers pour une reddition sans condition serait dû aux combattants d’Al-Qaïda qui auraient demandé la présence de représentants de l’ONU et de leurs pays respectifs. Des garanties pour leur sécurité. Les centaines de combattants étrangers, en majorité arabes, du réseau Al-Qaïda avaient accepté de se rendre «sans condition» avant mercredi 08h00 locales (03h30 GMT). Après l’expiration de ce délai, les bombardiers américains ont repris mercredi leurs attaques sur la région montagneuse de Tora Bora (Est). Un B-52 a effectué deux raids mercredi matin sur les montagnes blanches, larguant deux bombes sur une zone située plus au sud, près de la frontière pakistanaise. Deux nouveaux raids ont suivi en milieu de journée, rapporte la presse. Aucun combat terrestre n’avait en revanche éclaté mercredi. Des émissaires de tribus locales ont été chargés d’une nouvelle médiation auprès du dernier carré des fidèles de Ben Laden, encerclés au sommet d’une montagne. Une information fournie à la presse par Haji Ayub, l’un des commandants locaux. Interrogé sur la reprise des bombardements malgré les tentatives de négociation, il a répondu : «Les bombes tombent sans notre permission». Par ailleurs, le mystère reste entier sur la cache du milliardaire d’origine saoudienne, au moment où les services de renseignement américains affirment avoir la preuve de sa présence dans la région dimanche. Selon la chaîne américaine ABC, les services de renseignement américains auraient capté des appels téléphoniques dans la panique qui a suivi la déflagration d’une bombe de forte puissance. D’autre part, des responsables américains estiment que presque tous les derniers chefs Taliban, au nombre de 22, ont pu s’enfuir au Pakistan, selon la chaîne de télévision américaine NBC. Des informations aussitôt démenties mercredi par Islamabad, qui affirme avoir déployé des milliers de soldats et de membres des forces paramilitaires dans la zone frontalière faisant face à Tora Bora, survolée en permanence par des hélicoptères. Toujours selon NBC, quelque 500 combattants Taliban et membres d’Al-Qaïda, qui avaient été capturés à Mazar-i-Sharif et Kunduz (Nord), ont pu payer pour se rendre en Iran. Quant au mollah Omar, le chef suprême des Taliban, il a complètement disparu depuis la chute de Kandahar vendredi dernier. La parole est donc aux armes, dans l’attente d’une éventuelle reddition de la garde prétorienne d’Oussama Ben Laden.

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