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L’inexplicable ressource d’armement du Polisario

C’est à partir de 1976 que le Front polisario connaîtra un apport massif en armement. Il n’était plus seulement question de kalachnikovs et de quelques véhicules blindés ou encore des dizaines de bazookas fournis en gros par le régime libyen.
Désormais, c’est l’afflux de missiles sol-air Sam 6 et Sam 7 sans parler des chars soviétiques. Un rebondissement qui sera couronné par la célèbre incursion dans la région d’Amgala. Le long des années 1970 et une bonne partie des années 1980, tous les pays du défunt bloc Est, ou presque, fournissaient de l’armement lourd aux mercenaires polis ariens avec le soutien, la coordination et l’intervention de l’Algérie.
Ce qui diminuera considérablement la suprématie de l’armée de l’air marocaine de l’époque. Cela va sans parler des canons aux différents calibres, du carburant à flots et des véhicules de transport de troupes mis généreusement à la disposition des mercenaires de la part de l’Algérie et la Libye. C’était trop pour l’armée marocaine qui n’imaginat pas que les pays frères du Maghreb aillent aussi loin dans leur hostilité contre le Royaume. C’est pour ces raisons que les Forces armées royales n’ont commencé à se ressaisir qu’à partir du milieu des années 80, avant que les bandes du polisario ne butent sur l’amère réalité de l’impossibilité de fraîchir les territoires marocains, même avec un soutien sans limites de l’Algérie.
Cette dernière qui continue sa course effrénée aux armements comme si elle vivait constamment en état de guerre. Selon le rapport de Forecast International, une institution privée dont le siège est à Newton dans le Connecticut (Etats-Unis) et qui se présente comme une agence de consulting et de marketing en matière de défense et d’armement, l’Algérie va poursuivre ses efforts d’armement durant, au moins, les quatre années à venir.
L’Algérie, qui s’est lancée, dès 1999, dans une longue et fastidieuse opération de modernisation de son armée, déboursera plus que ses voisins et particulièrement le Maroc. Selon le même document, l’Algérie dépensera plus de 2,3 milliards de dollars annuellement à l’horizon 2007 pour ses achats d’équipements militaires. Ce qui explique largement ces «ressources» inépuisables en ce qui concerne les armes pour les polisariens bien que les quelques sahraouis séquestrés à Tindouf souffrent le martyr du manque affreux de denrées alimentaires que la même Algérie quémandait en leur nom à des ONG leurrées.

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