Le parquet général a affirmé, lors d’une audience en présence d’Ibrahim Murray et des membres de sa famille (le père et la mère), que le prévenu ne dispose pas de document officiel prouvant sa nationalité marocaine, précise-t-on de même source.
Dans une déclaration à la MAP, Me Abdallah Belmhidi Issaoui, avocat de la défense, a toutefois réfuté cette assertion, indiquant que son client est bel et bien Marocain, titulaire d’un passeport marocain et possède des relevés d’acte naissance délivrés par les autorités marocaines compétentes. Il ne pourra donc pas être extradé vers un pays étranger, y compris la Grande Bretagne, en vertu de l’article 721 du code de procédure pénale, a-t-il dit.
Selon lui, les autorités britanniques n’ont pas également respecté le délais réglementaire d’un à deux mois d’une demande d’extradition, comme l’exige l’article 733 du code de procédure pénale.
Ibrahim Murray est poursuivi à Rabat dans une autre affaire avec trois Britanniques et deux Marocains pour des chefs d’inculpation, dont la "constitution de bande criminelle", "détention et consommation de drogue" et "usage de violence contre les forces de l’ordre".
Le procès en première instance des six prévenus devra reprendre cette après-midi au siège de l’annexe à Salé de la Cour d’appel de Rabat.